DEUX QUI S'AIMENT Paroles et musique de Michel Bühler
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DEUX QUI S'AIMENT Paroles et musique de Michel Bühler

Publié le 23 novembre 2022 par Semal
J'en connais deux qui s'aiment au milieu de la ville, L'endroit d'ailleurs n'a pas d'importance pour eux, Puisque plus rien n'existe que ces ondes fragiles Qu'on appelle l'amour, faute de trouver mieux. S'étaient-ils déjà vus? Ils se sont reconnus: "C'est toi que je cherchais, c'est toi que j'attendais". Et le coeur, et le corps, ils se sont mis à nu, Comme font des enfants murmurant un secret.

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Encore une belle chanson de Buhler, dans laquelle se reconnaîtront tous ceux et celles qui s'aiment. L'enregistrement date de 1980, mais elle fut mise en ligne en 1991. Pour la (très) petite histoire, c'est l'été suivant que Michel rencontra sa compagne Anne Crété au Festival d'Avignon, alors que nous étions tous les deux programmés à la Tache d'Encre à l'invitation de Sarclo, un autre chanteur suisse. La chanson "la crapette" (CD "A nos Amours") témoigne de cet été partagé, qui à vrai dire ne fut pas le plus drôle de ma vie (mais cela n'avait rien à voir avec Michel 😉 ).

DEUX QUI S'AIMENT
1980

J'en connais deux qui s'aiment au milieu de la ville,
L'endroit d'ailleurs n'a pas d'importance pour eux,
Puisque plus rien n'existe que ces ondes fragiles
Qu'on appelle l'amour, faute de trouver mieux.
S'étaient-ils déjà vus? Ils se sont reconnus:
"C'est toi que je cherchais, c'est toi que j'attendais".
Et le coeur, et le corps, ils se sont mis à nu,
Comme font des enfants murmurant un secret.

J'en connais deux qui s'aiment. Avant cette rencontre
Ils vivaient à demi, boiteux, sans le savoir.
A travers leurs regards, ils découvrent, et se montrent
Un monde émerveillé par delà les miroirs.
Dans la nuit qui les berce elle l'écoute dormir,
Lui s'alarme et s'inquiète quand elle soupire à peine,
Ils remplissent leurs yeux avec l'autre sourire,
Et c'est le même sang qui coule dans leurs veines.

J'en connais deux qui s'aiment, beaux parce qu'ils sont ensemble,
Et des années lumières les séparent de nous.
Passera peu de temps avant qu'ils se ressemblent,
Comme l'arbre et l'oiseau, puisqu'ils partagent tout.
Ils ne sont jamais seuls: lorsque l'un d'eux s'absente
L'autre garde l'image et l'odeur et la voix,
Et le souvenir de telle façon touchante
Qu'elle a de déposer sa tête sur son bras.

J'en connais deux qui s'aiment, moi qui n'aime plus guère
Qu'un chien noir, ombrageux, qui passe ses journées
A courir les femelles par des itinéraires
Mystérieux, et rentre le soir fatigué.
Ils se reconnaîtront peut-être dans ces mots
Qui sont écrits pour eux, qui arrêtent le temps.
Qu'ajouter à cela, j'en ai dit déjà trop:
J'en connais deux qui s'aiment, et tout est différent.

 

Un autre Avignon, heureux celui-là, seize ans plus tard. Loli était enceinte de notre fils Sam.

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DEUX QUI S’AIMENT Paroles et musique de Michel Bühler

Encore une belle chanson de Buhler, dans laquelle se reconnaîtront tous ceux et celles qui s’aiment. L’enregistrement date de 1980, mais elle fut mise en ligne en 1991. Pour la (très) petite histoire, c’est l’été suivant que Michel rencontra sa compagne Anne Crété au Festival d’Avignon, alors que nous étions tous les deux programmés à la Tache d’Encre à l’invitation de Sarclo, un autre chanteur suisse. La chanson “la crapette” (CD “A nos Amours”) témoigne de cet été partagé, qui à vrai dire ne fut pas le plus drôle de ma vie (mais cela n’avait rien à voir avec Michel 😉 ).

DEUX QUI S’AIMENT
1980

J’en connais deux qui s’aiment au milieu de la ville,
L’endroit d’ailleurs n’a pas d’importance pour eux,
Puisque plus rien n’existe que ces ondes fragiles
Qu’on appelle l’amour, faute de trouver mieux.
S’étaient-ils déjà vus? Ils se sont reconnus:
“C’est toi que je cherchais, c’est toi que j’attendais”.
Et le coeur, et le corps, ils se sont mis à nu,
Comme font des enfants murmurant un secret.

J’en connais deux qui s’aiment. Avant cette rencontre
Ils vivaient à demi, boiteux, sans le savoir.
A travers leurs regards, ils découvrent, et se montrent
Un monde émerveillé par delà les miroirs.
Dans la nuit qui les berce elle l’écoute dormir,
Lui s’alarme et s’inquiète quand elle soupire à peine,
Ils remplissent leurs yeux avec l’autre sourire,
Et c’est le même sang qui coule dans leurs veines.

J’en connais deux qui s’aiment, beaux parce qu’ils sont ensemble,
Et des années lumières les séparent de nous.
Passera peu de temps avant qu’ils se ressemblent,
Comme l’arbre et l’oiseau, puisqu’ils partagent tout.
Ils ne sont jamais seuls: lorsque l’un d’eux s’absente
L’autre garde l’image et l’odeur et la voix,
Et le souvenir de telle façon touchante
Qu’elle a de déposer sa tête sur son bras.

J’en connais deux qui s’aiment, moi qui n’aime plus guère
Qu’un chien noir, ombrageux, qui passe ses journées
A courir les femelles par des itinéraires
Mystérieux, et rentre le soir fatigué.
Ils se reconnaîtront peut-être dans ces mots
Qui sont écrits pour eux, qui arrêtent le temps.
Qu’ajouter à cela, j’en ai dit déjà trop:
J’en connais deux qui s’aiment, et tout est différent.

 

Un autre Avignon, heureux celui-là, seize ans plus tard. Loli était enceinte de notre fils Sam.

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