LAMENTATION par Pascale Fonteneau
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LAMENTATION par Pascale Fonteneau

Publié le 18 août 2021 par Contribution extérieure
Certains matins, on a raison de se plaindre. Raison de se lamenter parce qu’il pleut, parce qu’il fait beau, parce que l’eau est trop chaude ou trop froide, parce qu’on se trouve trop ceci ou trop cela ou que c’est la fin des vacances. Les raisons ne manquent pas.

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Certains matins, on a raison de se plaindre. Raison de se lamenter parce qu’il pleut, parce qu’il fait beau, parce que l’eau est trop chaude ou trop froide, parce qu’on se trouve trop ceci ou trop cela ou que c’est la fin des vacances. Les raisons ne manquent pas. Certes, dans la foulée, la morale nous oblige à lister des tragédies autrement plus dramatiques et des destins individuels à faire pleurer le plus endurci des ingrats, n’empêche. Même couvert de honte, on se lamente quand même en pensant à ceux dont le café est toujours excellent, le geste toujours posé et l’avenir toujours radieux. Vu comme cela, une citation à l’ordre des plus malheureux nous semble légitime. Quasi un droit. Très vite, cette place de choix nous remonte le moral. On se souvient même que, bien énoncées, certaines lamentations ont jadis fait la fortune de leurs auteurs. Assurément. Mais un tel succès nécessite un entraînement quotidien détestable pour soi et pour son entourage. Aussi, pour le bien-être de tous, la sagesse recommandera d’attribuer sans combattre le titre de plus malheureux à ceux qui le demandent. Une fois n’est pas coutume

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Certains matins, on a raison de se plaindre. Raison de se lamenter parce qu’il pleut, parce qu’il fait beau, parce que l’eau est trop chaude ou trop froide, parce qu’on se trouve trop ceci ou trop cela ou que c’est la fin des vacances. Les raisons ne manquent pas. Certes, dans la foulée, la morale nous oblige à lister des tragédies autrement plus dramatiques et des destins individuels à faire pleurer le plus endurci des ingrats, n’empêche. Même couvert de honte, on se lamente quand même en pensant à ceux dont le café est toujours excellent, le geste toujours posé et l’avenir toujours radieux. Vu comme cela, une citation à l’ordre des plus malheureux nous semble légitime. Quasi un droit. Très vite, cette place de choix nous remonte le moral. On se souvient même que, bien énoncées, certaines lamentations ont jadis fait la fortune de leurs auteurs. Assurément. Mais un tel succès nécessite un entraînement quotidien détestable pour soi et pour son entourage. Aussi, pour le bien-être de tous, la sagesse recommandera d’attribuer sans combattre le titre de plus malheureux à ceux qui le demandent. Une fois n’est pas coutume

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