PENSÉE CRÉATRICE ET POUVOIR SUGGESTIF (L'ÉLÉPHANT ET LA GIRAFE) par Laurence Dudek (sur Facebook)
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PENSÉE CRÉATRICE ET POUVOIR SUGGESTIF (L'ÉLÉPHANT ET LA GIRAFE) par Laurence Dudek (sur Facebook)

Publié le 22 novembre 2022 par Contribution extérieure
"On va souvent à la rencontre de ce que l'on craint sur le chemin qu'on prend pour l'éviter". Cet adage qu'on doit à Jean de La Fontaine n'est pas seulement une vue de son esprit brillant, c'est un fonctionnement neurocognitif scientifiquement démontré. Savoir repérer les pensées créatrices afin de les changer (par exemple savoir que pour "ne pas pensez à un éléphant" on peut penser à une girafe) et se donner le pouvoir d'écrire soi-même sa propre histoire.

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"On va souvent à la rencontre de ce que l'on craint sur le chemin qu'on prend pour l'éviter". Cet adage qu'on doit à Jean de La Fontaine n'est pas seulement une vue de son esprit brillant, c'est un fonctionnement neurocognitif scientifiquement démontré.
Craindre quelque chose, c'est d'abord le faire exister en pensée (en imagination), puis en paroles et enfin en créant des expériences d'évitement qui renforcent la croyance d'origine que cette chose est à craindre, donc qu'elle existe, etc...
Il y a différents niveaux de vérification de ce principe. Le plus courant étant la suggestion par induction inconsciente : par exemple, on soupçonne un enfant de mentir en mettant en doute sa parole ou en lui donnant l'instruction de ne pas mentir avant même qu'il ait ouvert la bouche ; on induit donc qu'il est possible de mentir alors même qu'il n'y avait pas encore pensé, c'est comme si on lui suggérait de mentir.
C'est ainsi que les enfants apprennent à faire le contraire de ce qu'on leur demande de "ne pas faire", car l'inconscient ne reconnaît pas le négatif : toute évocation est une suggestion non verbale que l'annulation verbale n'efface pas. C'est facile à comprendre, si je vous dis "ne pensez pas à un éléphant" : observez ce qui se produit dans votre cerveau...
Sur un autre niveau, il y a les croyances (conscientes ou inconscientes) qui agissent comme des prophéties : un homme qui est persuadé que "toutes les femmes sont infidèles" va inconsciemment à la rencontre de personnes qui présentent les caractéristiques comportementales qui vont l'amener à renforcer sa croyance et lorsque cela arrive, si douloureux cela soit-il, une partie inconsciente de lui est rassurée que ses représentations soient avérées (c'est le principe de la dissonance cognitive).
Sur un autre niveau encore il y a les projections anxieuses : l'anticipation de la chute provoque le vertige qui provoque la chute. Vous connaissez sans doute le fameux "attention, tu vas tomber... paf ! ha, je te l'avais dit !" : une démonstration parfaite de ce principe de projection anxieuse.
Savoir repérer les pensées créatrices afin de les changer (par exemple savoir que pour "ne pas pensez à un éléphant" on peut penser à une girafe) et se donner le pouvoir d'écrire soi-même sa propre histoire sur le chemin de sa destinée, c'est faire le choix d'être bien guidé.

Avec toute ma bienveillance
Laurence Dudek

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PENSÉE CRÉATRICE ET POUVOIR SUGGESTIF (L’ÉLÉPHANT ET LA GIRAFE) par Laurence Dudek (sur Facebook)

On va souvent à la rencontre de ce que l’on craint sur le chemin qu’on prend pour l’éviter”. Cet adage qu’on doit à Jean de La Fontaine n’est pas seulement une vue de son esprit brillant, c’est un fonctionnement neurocognitif scientifiquement démontré.
Craindre quelque chose, c’est d’abord le faire exister en pensée (en imagination), puis en paroles et enfin en créant des expériences d’évitement qui renforcent la croyance d’origine que cette chose est à craindre, donc qu’elle existe, etc…
Il y a différents niveaux de vérification de ce principe. Le plus courant étant la suggestion par induction inconsciente : par exemple, on soupçonne un enfant de mentir en mettant en doute sa parole ou en lui donnant l’instruction de ne pas mentir avant même qu’il ait ouvert la bouche ; on induit donc qu’il est possible de mentir alors même qu’il n’y avait pas encore pensé, c’est comme si on lui suggérait de mentir.
C’est ainsi que les enfants apprennent à faire le contraire de ce qu’on leur demande de “ne pas faire“, car l’inconscient ne reconnaît pas le négatif : toute évocation est une suggestion non verbale que l’annulation verbale n’efface pas. C’est facile à comprendre, si je vous dis “ne pensez pas à un éléphant” : observez ce qui se produit dans votre cerveau…
Sur un autre niveau, il y a les croyances (conscientes ou inconscientes) qui agissent comme des prophéties : un homme qui est persuadé que “toutes les femmes sont infidèles” va inconsciemment à la rencontre de personnes qui présentent les caractéristiques comportementales qui vont l’amener à renforcer sa croyance et lorsque cela arrive, si douloureux cela soit-il, une partie inconsciente de lui est rassurée que ses représentations soient avérées (c’est le principe de la dissonance cognitive).
Sur un autre niveau encore il y a les projections anxieuses : l’anticipation de la chute provoque le vertige qui provoque la chute. Vous connaissez sans doute le fameux “attention, tu vas tomber… paf ! ha, je te l’avais dit !” : une démonstration parfaite de ce principe de projection anxieuse.
Savoir repérer les pensées créatrices afin de les changer (par exemple savoir que pour “ne pas pensez à un éléphant” on peut penser à une girafe) et se donner le pouvoir d’écrire soi-même sa propre histoire sur le chemin de sa destinée, c’est faire le choix d’être bien guidé.

Avec toute ma bienveillance
Laurence Dudek

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