SUR LA PLUS HAUTE BRANCHE, UN ROSSIGNOL CHANTAIT

La culture ceci, la culture cela,
Bon.
Moi non plus ça ne m’amuse pas de ne plus jouer,
toutefois je ne pense nullement que
Les gens pètent les plombs
PARCE QU’ils ne peuvent plus aller au concert
“,
qu’ils ont ” BESOIN des artistes pour réfléchir et élever leur esprit “,
pour ” défendre la démocratie ” etc etc .
et qu’ils risquent le suicide s’ils ne vont pas
s’entasser en troupeau dans les stades.
Excusez-moi mais comment ont donc fait les gens depuis le moyen-âge jusqu’à l’invention de la radio pour survivre dans un monde où ” la culture ” était un privilège de la noblesse et du clergé avant de passer ensuite aux mains de bourgeois fortunés ?
La réponse est simple.
Ils la faisaient eux-mêmes.
Jusque là pas la peine d’en faire un ministère
dépendant de l’ état
qui s’est d’ailleurs chargé dès le XVIIème siècle
de détruire la culture populaire.
On se souvient fort bien de chansons
qui datent de plusieurs centaines d’années
et c’est curieux mais j’ai un mal de chien
à me souvenir de la dernière trou-de-cul-terie
que j’ai entendue cet après-midi à la radio.
Heureusement on va me la repasser 650 fois,
ça fera des droits,
c’est dans le contrat.

Sur la plus haute branche,
un rossignol chantait
Il y a longtemps que je t’aime
jamais je ne t’oublierai.

 

 

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