TRAIN EN RETARD : LE MÉPRIS POUR LES USAGERS par Pierre Eyben
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TRAIN EN RETARD : LE MÉPRIS POUR LES USAGERS par Pierre Eyben

Publié le 5 août 2022 par Contribution extérieure
Cette semaine, j'ai pris deux fois le train pour me rendre au boulot à Leuven. Deux fois, le Bruxelles Liège avait du retard. Deux fois, la connexion vers Bressoux n'a pas été assurée et j'ai vu le train Liège Visé me passer sous le nez et partir quasi vide plutôt que d'attendre quelques minutes.

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Cette semaine, j'ai pris deux fois le train pour me rendre au boulot à Leuven.
Deux fois, le Bruxelles Liège avait du retard.
Deux fois, la connexion vers Bressoux n'a pas été assurée et j'ai vu le train Liège Visé me passer sous le nez et partir quasi vide plutôt que d'attendre quelques minutes. Les statistiques de ponctualité avant tout ! Deux fois j'ai vu des usagers fous de rage sur le quai.
Mon fils a dû m'attendre seul sur le trottoir mardi sur le temps que je me carapatais à vélo pour le rejoindre. Ma compagne a dû me reprendre aux Guillemins ce jeudi.
Ce mépris du service aux usagers, ce service particulièrement exécrable à destination des gares (oups "points d'arrêt" puisqu'on a rasé les gares) de banlieue, tout cela est une machine à tuer le service public et toute mobilité alternative à la bagnole.
Et rien, dans ce qui est fait aujourd'hui à la SNCB, n'est de nature à changer la donne sérieusement.

Pierre Eyben (Liège)

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TRAIN EN RETARD : LE MÉPRIS POUR LES USAGERS par Pierre Eyben

Cette semaine, j’ai pris deux fois le train pour me rendre au boulot à Leuven.
Deux fois, le Bruxelles Liège avait du retard.
Deux fois, la connexion vers Bressoux n’a pas été assurée et j’ai vu le train Liège Visé me passer sous le nez et partir quasi vide plutôt que d’attendre quelques minutes. Les statistiques de ponctualité avant tout ! Deux fois j’ai vu des usagers fous de rage sur le quai.
Mon fils a dû m’attendre seul sur le trottoir mardi sur le temps que je me carapatais à vélo pour le rejoindre. Ma compagne a dû me reprendre aux Guillemins ce jeudi.
Ce mépris du service aux usagers, ce service particulièrement exécrable à destination des gares (oups “points d’arrêt” puisqu’on a rasé les gares) de banlieue, tout cela est une machine à tuer le service public et toute mobilité alternative à la bagnole.
Et rien, dans ce qui est fait aujourd’hui à la SNCB, n’est de nature à changer la donne sérieusement.

Pierre Eyben (Liège)

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