25 juin 2025

LE THEÂTRE OCÉAN NORD EN DANGER par Françoise Nice

Alerte : la vie du Théâtre Océan Nord, ses créations, reprises, accueils, festivals, rencontres et invitations à pratiquer l’art du théâtre toutes générations mêlées, bref ce lieu vibrant et vivant au cœur de Schaerbeek va-t-il disparaître, ou entrer en léthargie parce que la Région demande la mise aux normes de cet ancien garage classé et transformé en beau lieu de travail et de spectacles pour un montant de 200.000 euros? Et que le théâtre n’a pas cette grosse réserve budgétaire dans sa cagnotte.
Après une maison de repos qui ferme parce que la commune de Schaerbeek dit ne pas avoir les millions nécessaires à sa rénovation, ici les pouvoirs publics, Communauté française, région bruxelloise sans gouvernement depuis un an, et commune qui vient à peine d’installer sa nouvelle large majorité vont-ils se secouer pour aider le Théâtre Océan Nord et sa belle équipe emmenée par Isabelle Pousseur à surmonter cet obstacle? À traverser le défi des travaux de sécurité? Schaerbeek ma commune, réveille-toi. Le Théâtre Océan Nord est l’un des hauts et beaux lieux de la vie culturelle à Bruxelles. Un endroit qui compte sur les scènes de l’art à l’international et dans la vie du quartier, à quelques pas de chez moi.

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Donc, à travers le pays, plusieurs théâtres qui reçoivent aussi une subvention de leur commune verront leurs moyens réduits ( voir l’article d’Alain Lallemand dans le Soir du 23 juin et son écho sur le site de Conseildead ) ;
donc, et encore, à Schaerbeek, le Théâtre Océan Nord suspend ses représentations in situ pour la rentrée parce qu’il doit faire face à 200.000 euros de travaux de sécurité demandés par un service de la région Bruxelloise ;
donc une partie des chomeurs·ses toujours demandeurs d’emploi après deux ans pourront aller se faire f… et demander de l’aide aux CPAS à bout de souffle financier ;
et pendant ce temps, le ministre de la défense NVA Théo Francken fantasme et voit grand dans le Lego de l’armement ;
Donc, des sous pour la défense, il y a, pour le social, la culture, la santé, il n’y a plus. Ou moins en tous cas.

Françoise Nice, sur sa page FB, et dans l’Asympto avec l’aimable autorisation de l’autrice.