C’EST VOUS QUI LE DITES par toi, lui, vous et elles

Quelques-unes de vos réflexions, colères et blagounettes glanées sur les « rézozozios ».

SARKOZY ET LES « AFFAIRES » : PETIT RÉCAPITULATIF par « Brèves de presse » (sur X Twitter)
POUR RAPPEL : Libye, écoutes, Bygmalion.

Nicolas Sarkozy a été condamné à ce jour dans 3 affaires distinctes. Son nom apparaît également dans de nombreux autres dossiers, dont certains sont toujours en cours…
– Affaire Sarkozy-Kadhafi : Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs en première instance et condamné à 5 ans de prison ferme.
– Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy a été définitivement condamné pour corruption et trafic d’influence à 1 an de prison ferme. Il a porté un bracelet électronique à partir du 7 février 2025, avant d’en être libéré le 14 mai dans le cadre d’une libération conditionnelle.
– Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy a été condamné en appel pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, avec la dissimulation aux autorités d’un dépassement de 20 millions d’euros grâce à un système de fausses factures.
– Affaire russe Reso Garantia : une enquête préliminaire est en cours pour trafic d’influence et blanchiment concernant ses activités de conseil en Russie. La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 € reçu début 2020.
– Affaire du « Qatargate » : une information judiciaire est ouverte sur un possible pacte de corruption conclu en novembre 2010 lors d’un déjeuner à l’Élysée, en présence notamment de Michel Platini, alors président de l’UEFA, qui avait une semaine plus tard voté en faveur du Qatar pour l’attribution de la Coupe du monde 2022.
– Affaire de la rétractation de Ziad Takieddine : l’opération autour de cette fausse interview présumée, relayée par BFMTV et Paris Match, a conduit à la mise en examen de Nicolas Sarkozy en octobre 2023 pour recel de subordination de témoin et participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer des escroqueries au jugement en bande organisée.

NDLR : C’est ce que Retailleau, président de « Les Républicains », appelle sur ses affiches « La France des Honnêtes gens ».

UNE RÉFORME INJUSTE ET RACISTE par Mehdi Kassou (sur FB)

Conditionner l’aide sociale pour les personnes immigrées est évidemment une réforme raciste, injuste, socialement dangereuse et totalement indigne ! Le CPAS (R.I.S) est censé être une aide de dernier recours, un filet de sécurité permettant de survivre (souvent très difficilement), certainement pas une récompense conditionnée à une dictée réussie !
La ministre de la Migration (N-VA) veut désormais en faire un outil de punition et de stigmatisation :
– Pour les réfugié·es reconnu·es, le RIS commencerait à 100 %, mais baisserait si “l’intégration” est jugée insuffisante (… est-on jamais assez “intégré” pour ces gens-là).
– Pour les bénéficiaires d’une protection temporaire (comme les Ukrainien·nes), le RIS ne débuterait pas à 100 %, et il faudrait “gagner” des bonus d’intégration pour y arriver… oui, votre survie dépendrait donc de vos capacités à apprendre une nouvelle langue…
C’est un basculement dangereux qui conditionnerait un droit fondamental à une appréciation subjective du “bon étranger, de la bonne étrangère”.
La loi garantit le droit au CPAS si les conditions légales sont remplies. Point.
Introduire un système de bonus/malus serait une discrimination raciste inadmissible qui – en plus de n’être qu’une attaque raciste frontale contre l’universalité de l’état social – n’amènerait que précarité, stigmatisation et division.
Cette réforme traduit une idéologie raciste d’extrême-droite qui avance désormais démasquée et cherche à transformer la sécurité sociale en outil de tri, de sélection et de contrôle.

« L’ŒIL DE MOUMOU », l’excellente émission de critique des médias de Mourad Guichard sur Le Media TV (on peut s’y abonner !)

LA CULTURE ET LE RÊVE NÉERLANDAIS DE BART DE WEVER par Sif Sifiane (sur FB)

Depuis vingt ans, les Pays-Bas sont devenus un laboratoire d’austérité culturelle. Longtemps cités en exemple pour la générosité et la stabilité de leur soutien aux arts, ils ont brutalement basculé au début des années 2010. Sous l’impulsion du secrétaire d’État Halbe Zijlstra, le pays a imposé une cure de rigueur sans précédent : 200 millions d’euros de coupes budgétaires, soit près d’un quart du budget de la culture, rayés d’un trait de plume. Derrière les chiffres, une philosophie nouvelle s’est installée : l’artiste n’est plus un créateur soutenu par la collectivité, mais un entrepreneur culturel sommé de séduire le marché, d’attirer des sponsors et de justifier son existence par des indicateurs de rendement.
Ce tournant a bouleversé le paysage artistique néerlandais.

Les grandes institutions nationales ont tenu le choc, mais une multitude de compagnies, d’ensembles, de lieux régionaux et d’initiatives expérimentales ont disparu. Les artistes indépendants se sont retrouvés plus précarisés que jamais, enchaînant des projets compétitifs à durée limitée, priés de « faire leurs preuves » en permanence devant des jurys qui valorisent l’attractivité économique plutôt que la pertinence artistique. La diversité, qui faisait la richesse de la scène néerlandaise, a été sacrifiée au profit d’une logique de marché.
Or voici qu’en Belgique, Bart De Wever confie rêver d’un rapprochement avec les Pays-Bas. On pourrait se réjouir d’un renforcement des liens entre voisins, mais il est impératif de se demander de quoi ce rêve est fait. S’agit-il seulement d’économie et d’infrastructures, ou bien aussi d’idéologie culturelle ? Car si l’on devait importer le modèle néerlandais, c’est toute la philosophie du financement des arts en Belgique qui serait remise en question.

La Belgique, malgré ses fragilités budgétaires, a préservé un principe essentiel : le soutien structurel pluriannuel. Ce socle donne aux compagnies, aux théâtres, aux artistes plasticiens, aux ensembles musicaux la possibilité de planifier, d’expérimenter, de durer. C’est ce mécanisme qui garantit que des formes minoritaires mais vitales puissent exister sans dépendre du bon vouloir du marché ou de la mode. La Belgique a toujours affirmé, dans sa Constitution et via son adhésion aux conventions de l’UNESCO, que la culture est un droit et non une marchandise. Abandonner ce modèle au profit d’un système néerlandais de subventions au coup par coup, ce serait précariser massivement les artistes, renforcer les inégalités entre grandes institutions et petites structures, et réduire la création à une vitrine de ce qui se vend bien. En clair, ce serait aligner la Belgique sur une vision de la culture utilitaire, instrumentalisée, soumise aux lois du marché.

Le rêve néerlandais de Bart De Wever doit donc être pris au sérieux, et discuté frontalement : voulons-nous vraiment sacrifier la diversité et la liberté artistique belges sur l’autel d’une convergence idéologique ? Voulons-nous d’une culture réduite à son rendement économique, à ses chiffres de fréquentation et à sa capacité de séduire les sponsors ? Ou voulons-nous défendre un modèle qui protège la création dans sa pluralité, y compris là où elle dérange, là où elle expérimente, là où elle résiste aux logiques dominantes ?
Le choix est simple mais crucial. La Belgique peut suivre l’exemple de son voisin et plonger ses artistes dans une spirale de précarité et de conformisme. Ou elle peut tenir bon et affirmer haut et fort que la culture n’est pas une marchandise, mais une condition de la démocratie. Les Pays-Bas nous offrent aujourd’hui un miroir : à nous de décider si nous voulons refléter leur désastre ou tracer notre propre voie

LOUIS XVI, PÉTAIN, SARKOZY… 1789 par Olivier Tonneau (sur FB)

Aucun chef d’État n’avait été emprisonné depuis Louis XVI et Pétain”.
C’est l’un des éléments de langage répétés en boucle par le clan Sarkozy et l’éditocratie, comme si cela suffisait à démontrer que la condamnation est injuste.
Cela ne démontrerait-il pas plutôt que la situation du pays, inégalités de fortune et de droits, dette publique, concentration du pouvoir, corruption, est similaire à ce qu’elle fut en 1789 ? Et les petits collabos qui jappent sur les plateaux télé ne justifient-ils pas le rapprochement avec Pétain?

LA « PRIORITÉ » DE L’AUTRE  TOCARD par Sylvain Grandserre (sur X Twitter)

Ce tocard toxique d’Édouard Philippe nous refait le coup du Macron 2017 qui plaçait l’école en tête de ses priorités puis en a fait son “domaine réservé”. Résultat : pénurie de professeurs lesquels ne sont plus que 3% à soutenir sa politique éducative. Un carnage, un naufrage. Dégage !

VIOLENCE, POUVOIR ET POLITIQUE par Julien Traddaïu (sur FB)

Une guerre de position ? Après les événements de Liège, le MR a publié une carte blanche hier une carte blanche dans le Vif intitulée « La politique n’est pas la cause mais l’antidote de la violence » et signée par la présidence et l’ensemble des mandataires du parti.
Extraits ?
– Les manifestants auraient « invectivé, molesté, frappé, pourchassé » les participants.
– Ils seraient des « antifas agressifs » mus par une « haine palpable ».
– Le MR serait victime d’un « point de bascule » depuis ces évènements de Liège et regrette une absence de solidarité totale des autres partis.
– Les critiques de ses réformes ne seraient qu’une « inversion accusatoire ».

Derrière ces mots, on retrouve un schéma bien connu :
– L’ennemi intérieur : étudiants, syndicats, PTB, antifascistes… amalgamés dans une menace indistincte et monolithique. Vieille ficelle de l’extrême droite : fabriquer des catégories homogènes pour susciter la peur et la colère.
– La dramatisation : les tensions et insultes deviennent « violences d’une rare intensité ». C’est un exemple typique de transformation d’un désaccord politique en danger existentiel, pour légitimer des mesures extraordinaires (comme la dissolution des « groupes antifas »)
– L’inversion victimaire : un parti de gouvernement se met en scène comme minorité persécutée (?!). Comme l’explique bien Jason Stanley (Les ressorts du fascisme, 2022) cette posture est centrale dans les rhétoriques autoritaires : transformer les dominants en victimes pour justifier plus d’“ordre”.
– La capture du mot démocratie : la démocratie n’est plus pensée comme l’organisation du conflit, du débat et du pluralisme, mais comme ce que le MR incarne contre des « extrémistes ». On retrouve ici ce que Umberto Eco appelait dans « reconnaître le fascisme » la « réduction de la démocratie à un mot vide ».

Une guerre culturelle.

Le MR semble avoir bien lu Antonio Gramsci : une crise politique se joue aussi dans les mots et les récits. Bouchez et son équipe pratique depuis quelques années une guerre de position, où l’enjeu est de transformer le langage commun pour faire accepter comme « bon sens » ce qui est en réalité une option idéologique. La carte blanche du MR relève de cette logique : elle tente de définir le sens de « démocratie », de « violence » ou d’« extrémisme » à son avantage. Imposer des définitions qui paraissent neutres, mais qui orientent le débat vers la répression de l’adversaire ne s’en cache même plus.

Des modèles européens ?
– En Hongrie, Viktor Orbán a justifié le rétrécissement de l’espace civique et la mise au pas des médias en décrivant toute opposition comme une menace orchestrée par des forces hostiles.
– En Italie, Giorgia Meloni mobilise un registre similaire : se poser en victime des « élites » ou de « la gauche radicale », tout en durcissant la législation sécuritaire et migratoire.
Dans les deux cas, le discours victimaire et la fabrication de l’ennemi intérieur ont précédé des reculs concrets des libertés démocratiques.

Oui, il y a eu quelques tensions à Liège. Mais non, il n’y a pas eu ce « point de bascule » que raconte ce roman sécuritaire. Et surtout : à quoi étaient-elles dues, ces violences ? En réaction à quoi ?
– À des réformes sociales qui appauvrissent les plus fragiles.
– À des attaques répétées contre les syndicats et le droit de grève.
– À des provocations médiatiques permanentes, où l’opposition est caricaturée en ennemie de la démocratie.
– À une ligne politique qui aligne ses thèmes sur ceux de l’extrême droite.
Exagérer, amalgamer, se présenter en martyr : ce que fait ici le MR, c’est préparer. Préparer l’opinion à considérer toute contestation comme une menace, et donc à accepter qu’on la réprime au nom de la démocratie.
On continue ?

INTERDIRE LES « ANTIFAS » ? par Bernard De Vos Dumont (sur FB)

Le Ministre Bernard Quintin (MR) souhaite une loi qui permettrait d’interdire les antifas.
Au nom de la protection des libertés, un parlementaire( Open VLD) a estimé qu’ “un tel texte n’a pas sa place dans un État de droit“.
Après avoir rappelé que la violence, d’où qu’elle vienne, n’est pas acceptable et doit être condamnée, il a stigmatisé le projet de loi estimant qu’il “nous met sur une pente glissante: aujourd’hui, il touche Antifa, demain, ce pourrait être le PVDA-PTB ou le Vlaams Belang”
Estimant que ce projet est une grave atteinte à la liberté d’expression il a invité ses amis libéraux francophones à se ressaisir: ” si vous êtes fiers d’être libéraux, montrez-le aussi!”
Ce parlementaire n’est pas n’importe qui. C’est Paul Van Tigchelt, éphémère Ministre de la Justice en remplacement de Vincent Van Quickenborne suite à l’affaire du célèbre “pipigate”.
Mais, surtout, il a été durant plusieurs années le patron incontesté de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM). Autant dire qu’il connaît parfaitement son sujet. Et qu’on aura bien du mal à le classer dans la catégorie ” wokiste-complice-idiot utile”… Et il a raison : ce genre de loi qui réprime toute voix dissidente. c’est un glissement de plus vers un État fort. Et ça, on n’en veut pas…

LE CRÉTIN NARCISSIQUE ET L’ESCALATOR par Renaud Patigny (sur FB)

Une petite mésaventure s’est produite récemment dans l’existence minable et destructrice du crétin narcissique sans limite qui entre autres exploits a décidé de couper les vivres à une série de scientifiques dont les fonctions sont vitales (surveillance de l’évolution du climat, etc) et des aides au tiers monde ainsi qu’à l’ONU.
Il s’est permis dans son discours devant l’assemblée de l’ONU de critiquer vertement l’institution qui l’accueillait, à commencer par l’expression d’un vif énervement suite à une panne de l’escalator qui le menait à cette assemblée. Or il se fait que c’est un membre de son staff qui a par inadvertance appuyé sur le bouton stop de cet escalator !
Un évènement bien symptomatique du comportement plus que lamentable de celui dont la mère disait déjà en substance “c’est un incroyable crétin, reste à espérer qu’on ne lui confiera pas un poste à responsabilité” !
L’étendue ravageuse de ses décisions débiles est telle qu’il ne m’est même pas nécessaire de citer son nom, tout le monde reconnaîtra son “style” inimitable.
Et je ne veux même pas poster sa photo, je l’ai en horreur, on l’a déjà trop vue.

ITINÉRAIRE D’UN « PRIX NOBEL DE LA PAIX » par Michel Henrion (sur FB)

C’est fou comment un mensonge répété semble vrai. Kosovo et Serbie ne sont pas en guerre
Égypte et Éthiopie ne sont pas en guerre. Israël a attaqué l’Iran avec l’approbation de Trump. La guérilla n’est pas du tout terminée en République Démocratique du Congo.
Le Premier Ministre de l’Inde a dit que Trump n’avait rien à voir avec le cessez-le-feu avec le Pakistan (cela lui a coûté des tarifs de 50%).
Et … rien sur l’Ukraine qu’il devait régler en 24 heures.
(via le sondeur canadien Jean-Marc Leger)

ESCALATOR-GATE par Sophie Tlk (sur sa page FB)

Escalator-gate, trumpistes fragiles & 56 minutes de mythos
Et dire que pour émouvoir un fasciste orange il suffisait d’un escalator à l’arrêt. Déstabilisé, choqué, anéanti pleurant des larmes de sang et hurlant au sabotage, le tout faisant passer l’ONU pour des terroristes.
Sauf que voilà ce que l’on apprenait dans le Figaro : un vidéaste qui montait à reculons dans l’escalator pour filmer les Trump, et donc ne voyait pas où il allait, aurait actionné accidentellement le mécanisme d’arrêt à l’arrivée. Personne ne pourra jamais me convaincre qu’il existe une once d’intelligence chez cette enclume de Trump incapable de foutre un pied devant l’autre pour monter ou descendre un escalator ou simplement d’emprunter celui d’à côté qui fonctionnait parfaitement. Et qui, de surcroît, voit un complot international dès lors qu’il passe pour un con et un empoté. Puis toute la horde des complotistes MAGA a envahi les internets.
Franchement vous les trumpistes, vous êtes tellement fragiles finalement, nul besoin d’armes pour vous combattre. On vous suggérera juste d’emprunter des escalators en espérant que ces derniers s’arrêtent et on vous regardera rester bloquer pendant 1h, 2h ou l’éternité en hurlant au complot.

Trump a enchaîné sur un problème de prompteur… sauf qu’encore une fois, les Nations Unis se dégagent de toute responsabilité puisque ce dernier était fourni et géré par la Maison blanche elle-même, souligne Le Figaro. Et jamais deux sans trois : Trump a ajouté une critique sur la qualité du son lors de son intervention, ce qui, sur le moment, ne l’a nullement empêché de parler pendant 56 minutes pour déblatérer un flot continu de mensonge.
À savoir que : « Le système de sonorisation est conçu pour permettre aux gens assis à leur siège d’écouter les discours traduits dans six langues au moyen d’écouteurs ». Mais j’admets qu’il est compliqué de juger une sonorisation quand on a un singe qui joue des cymbales h24 dans sa tête.
Et il a dit quoi dans son discours de 56 minutes le monsieur orange ? “J’ai mis un terme à sept guerres, je n’ai reçu aucun coup de téléphone de l’ONU”. Faux. De quelles guerres Donald Trump parle-t-il ? Premièrement, des conflits qui n’existent pas comme par exemple entre l’Égypte et l’Éthiopie : il y a une mésentente à propos du partage de l’eau du Nil, mais pas de guerre. On admettra que c’est hyper simple de mettre fin à une guerre imaginaire. Deuxièmement, Donald Trump a obtenu des cessez-le-feu MAIS qui ne sont pas appliqués : “entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, les massacres continuent ; entre la Serbie et le Kosovo, où des troupes internationales de maintien de la paix sont toujours présentes ; ou encore entre le Cambodge et la Thaïlande.” (Source RTL).
“Vos pays sont voués à l’enfer si vous refusez” de fermer les frontières. Mais Trump ferait mieux de s’occuper des conséquences de sa politique xénophobe dans son propre pays. Selon une étude de Bay area Council Economic Institute ” THE ECONOMIC IMPACT OF MASS DEPORTATION IN CALIFORNIA ” (Impact économique des déportations de masse en Californie) : “si les expulsions massives devaient continuer à ce rythme, la Californie risquerait de perdre jusqu’à 278 milliards de dollars de son PIB”.
Les effets de la politique raciste et anti-immigration de Trump sont déjà là : “pour la première fois depuis plus de 50 ans le nombre d’étrangers aux Etats-Unis est en baisse : plus d’un million d’immigrés, ont déjà quitté le pays. Avec des conséquences immédiates sur le marché de l’emploi d’un pays où près d’un travailleur sur 5 est étranger : les secteurs du bâtiment, de l’agriculture, des services à la personne connaissent déjà des pénuries de main d’œuvre.”
Trump a qualifié l’urgence climatique de “plus grande escroquerie de l’histoire”. Et là il suffit de remonter le temps d’à peine un mois pour observer les conséquences du changement climatique. Il a fait plus de 50°C aux Émirats arabes unis. Au Pakistan, des pluies torrentielles ont fait 266 victimes. En Norvège, en Suède et en Finlande les thermomètres ont affiché durablement des températures dignes de la Méditerranée. En proie à une sécheresse persistante et des températures supérieures à la normale, le Canada a vécu l’une des pires saisons des feux de forêts jamais enregistrées. Une étude préliminaire a estimé que 2 300 personnes ont péri à cause de la canicule entre fin juin et début juillet dans 12 villes européennes.
Pour conclure chers trumpistes, je vous suggère de tous vous tenir par la main et de foncer tout droit vers ces lieux magiques où il fait 50°, d’aller nager dans ces régions ravagées par des inondations meurtrières, d’aller vous réchauffer auprès des incendies dans les forêts canadiennes… mais surtout, sur le chemin de vos périples, n’oubliez pas d’emprunter les escalators.

LA TASSE SE REBIFFE par Charlie Degotte

TONY BLAIR, DE L’IRAK À GAZA ? par Bruno Gaccio (sur X Twitter)

Je crois que tout le monde est devenu dingue. Donner à l’homme qui a fait la guerre à l’Irak sous un faux prétexte (NDLR : Tony Blair), détesté pas les arabes, d’organiser la gouvernance de Gaza ? Alors que Barghouti est encore en taule ? C’est la mode de jouer avec des allumettes et de l’essence ?

VIS MA VIE DE PROF (ET DE PIANISTE) par Anne Wolf (sur FB)

Un temps plein en académie de musique c’est 24 périodes soit 48 élèves par semaine à raison de 25 minutes chacun ! Du travail à la chaîne, déjà impossible à réaliser convenablement. 25 minutes sont totalement insuffisantes. Chaque élève a en outre besoin d’un programme personnalisé, ce qui demande une préparation conséquente…ceci sans compter les 2 AG annuelles, la journée porte ouverte, les hivernales, académix, et les diverses occasions de prestations publiques qu’on demande aux enseignants d’assurer pour eux-mêmes ou pour leurs élèves. Et….heu…en principe, ces cours sont donnés par des artistes professionnels c’est à dire ayant des engagements sur scène ou en studio parallèlement, enfin idéalement !

QR LE DEBAT, 24/09/2025 : POSTFACE par Henri Goldman (surFB).

À la fin de l’émission, M. Ralph Pais, comme cofondateur du Centre (juif) d’information et de documentation, a pris le micro après mon intervention, pour déclarer :
1. Que l’Union des Progressistes Juifs de Belgique n’était pas une organisation juive.
2. Que 98% de la communauté juive était en désaccord avec mes propos (ceux où je disais que de nombreux Juifs saluaient la reconnaissance de l’État palestinien et souhaitaient qu’on s’engage plus loin dans les sanctions à l’égard d’Israël).

Pour situer M. Pais, voici une photo, publiée sur son compte Instagram, prise à Jérusalem le 27 avril 2025 en compagnie de Sam Van Rooy, député du Vlaams Belang au Parlement flamand et manifestement préposé aux relations avec la communauté juive d’Anvers. Il participait à un symposium israélo-américain qui réunissait la fine fleur de l’extrême droite.
Manifestement, une partie de l’establishment juif a choisi ses alliés.

La RTBF nous écrit après l’émission, nous proposant d’éventuellement formuler des remarques. Voilà l’essentiel de ma réponse au nom de l’UPJB.
2. Je n’ai pas été étonné de la présence d’une autre personne juive sur le plateau, M. Ralph Païs, d’une sensibilité opposée à la mienne mais que je ne connaissais pas. Ça me semblait logique dans un souci d’équilibre. Mais je n’ai pas compris, et mon avis personne d’ailleurs, pourquoi cette personne a eu droit à une « promotion » en la faisant monter dans le premier cercle des invités, à la place occupée auparavant par Reporters sans frontières et par MSF, soit des acteurs directs de la question débattue au cours de l’émission, ce qu’il n’était absolument pas. Ce qui a pu apparaître comme une rupture de l’équilibre entre nous.
3. A partir de cette position, cette personne s’est permise de m’agresser grossièrement en toute fin d’émission. Sacha Daout l’a remise à sa place, mais je n’ai pas pu répondre à ses assertions mensongères. Il a donc pu distiller cette idée catastrophique que 98% des Juifs de Belgique seraient inconditionnellement alignés, comme lui, sur la position israélienne officielle. Cette idée fausse mais trop courante n’est pas pour rien dans la résurgence actuelle de l’antisémitisme.
4. Du coup, je me suis interrogé sur ce qui motivait une telle agressivité. Je crois avoir trouvé partir de cette photo (ci-jointe) glanée sur le compte Instagram de M. Païs le 27 avril. Il pose devant le mur des Lamentations à Jérusalem à côté de Sam Van Rooy, député du Vlaams Belang au Parlement flamand et présent à Jérusalem pour un symposium israélo-américain rassemblant la fine fleur de l’extrême droite mondiale. Malgré ce cousinage public et parfaitement assumé, je découvre que M. Païs a été invité à QR le débat moins d’un mois plus tard, le 21 mai 2025. Je sais la RTBF particulièrement attentive à respecter le « cordon sanitaire médiatique » face à l’extrême droite. Pourquoi avoir fait une exception ici ? L’extrême droite israélienne et assimilée a-t-elle droit à un traitement de faveur ? Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne, surtout sur mon point 4.

MA LIBERTÉ D’EXPRESSION (ET LE RACISME MAINSTREAM) par Jean-Claude Englebert-Cahen (sur FB)

Excellente émission tout à l’heure sur La Première-RTBF concernant l’annulation de Enthoven chez Filigranes. Je regrette de n’avoir pu écouter jusqu’au bout en raison d’un subit reflux gastrique qui m’a contraint à aller vomir d’urgence.
C’est dommage parce que c’était vraiment bien. Ça parlait de liberté d’expression, et ça c’est toujours chouette. D’abord parce que la liberté d’expression, elle doit être garantie pour tout le monde, y compris pour un malheureux qui passe sa vie dans les médias et a un carnet d’adresse plus épais qu’un annuaire téléphonique.
Ensuite parce que si liberté d’expression il y a, et bien ça vaut aussi pour moi.
Les arguments déployés en faveur d’Enthoven pourraient s’appliquer tels quels à Faurrisson niant l’existence des chambres à gaz. La seule différence, c’est que dans l’expression défendue sur notre magnifique service public, ce sont des basanés qu’on extermine.
L’expression que je prends la liberté d’exprimer est que :
1. Tout cela est couvert par un racisme de plus en plus assumé
2. Que c’est précisément ce racisme qui alimente l’antisémitisme en tant qu’établissant une hiérarchie des victimes.

Bonne journée et des bises.

LES CHIENS DE GARDE DES MILLIARDAIRES par Patrick Dupriez (sur FB)
Le slogan idiot d’une Une désespérée par les chiens de garde des milliardaires. À ce compte là, la TVA, c’est la haine des consommateurs et l’IPP la haine des travailleurs… Slogan idiot ? Quoi que…si ça marche… La haine, c’est mal ! Personne n’aime être haï. En transformant une question politique en enjeu moral, Le Point et ses mandants essayent de mobiliser l’opinion par l’émotion.
Qu’on aime ou pas le principe et/ou les modalités de la proposition de taxe Zucman, il n’est nullement question de détester quelconque mais bien d’une aspiration a la justice, d’une volonté d’enrayer le mécanisme qui accroît démesurément le patrimoine d’une petite minorité , de protéger une démocratie minée par les inégalités…
Et avec beaucoup d’amour pour eux, on peut même rassurer les éditorialistes conservateurs : aucun milliardaire ne vivra moins bien si la taxe Zucman est mise en place, il n’en seront même pas moins riches.
Peut-être que cela permettra d’améliorer la vie de moins fortunés, par contre…
LA MANIPULATION DES SONDAGES EN FRANCE
Et c’est reparti pour un tour : revoilà les sondages-bidons, qui ne sont pas là pour sonder l’opinion, mais pour construire un rapport de forces en la manipulant. Antoine Léaumant nous explique pourquoi le récent “sondage” de l’IFLOP est particulièrement problématique.
LE MOMENT POLITIQUE DE MÉLENCHON :
Qu’on “aime” ou qu’on “n’aime pas” Jean-Luc Mélenchon, et qu’on apprécie ou non La France Insoumise, les commentaires bi-mensuels de Mélenchon sur l’actualité politique sont toujours passionnants à écouter – parce qu’ils nous proposent toujours quelques clés pour réellement comprendre la situation.

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