C’EST VOUS QUI LE DITES par toi, vous, elles et eux.

FAIRE LES POCHES DES CHÔMEURS EN FORMATION : ÉCŒURANT ! par Tony Demonte

Bel exemple du racisme social du MR et des Engagés.
Dans un projet d’arrêté, ils souhaitent supprimer les (malheureux) 2€/heure que perçoivent les personnes en formation au FOREm.
L’argument principal qu’ils utilisent dans le projet d’arrêté en dit long sur leur état d’esprit :
« On peut suspecter un effet d’aubaine de la mesure qui encouragerait les chercheurs d’emploi à suivre des formations afin de bénéficier des 2€ de l’heure et non pas dans un objectif d’insertion. En effet, pour une formation d’un mois à temps plein, le stagiaire perçoit un complément de plus de 300€ (35h*2€*4,33 semaines = 303€), soit presqu’autant que l’Incitant + mais par mois »

Traduisons-les : Ces jeunes qui se forment 35h/semaine (donc qui travaillent à temps-plein) qui seraient d’affreux fraudeurs qui suivraient avec assiduité une formation pour escroquer 2€ de l’heure ! Et donc, on va leur supprimer ce petit plus qui couvre à peine les frais qu’occasionne la formation qu’ils suivent.
Mais où vivent-ils ? C’est écœurant ! Ces jeunes, ce sont mes enfants et ce sont les vôtres. Pas les leurs parce qu’à eux, ils leur trouveront un emploi de pianiste même s’ils n’ont pas de mains. Et s’ils n’aiment pas le piano, ils travailleront dans un cabinet politique !
C’est du racisme social ! MR et LE, vos politiques sont de plus en plus répugnantes !
Et pendant ce temps, malgré la demande de la banque nationale, ils ne contrôleront pas les effets d’aubaine des 25 à 50 milliards qu’ils offrent chaque année aux entreprises sans aucune contrepartie.
Tous en action et en grève les 24, 25 et 26 novembre !

 

« L’Oeil de Moumou », la toujours intéressante émission de critique des médias de Mourad Guichard du Média-TV (abonnez-vous !)

LE PROGRAMME DE MAMDANI par Mr Mondialisation

Ils parlent tous de Mamdani en soulignant son origine et sa religion dans des titres qui font peur… Mais combien de médias informent vraiment sur son programme politique ? Voici un simple listing de son projet pour comprendre pourquoi il a été élu maire de New York de manière écrasante :
• Garde d’enfants gratuite pour tous les New-Yorkais, dès 6 semaines jusqu’à 5 ans.
• Revalorisation des salaires du personnel de la petite enfance au même niveau que les professeurs des écoles publiques.
• Gratuité totale des bus à New York, avec des voies réservées et des feux prioritaires pour accélérer le trafic.
• Gel immédiat des loyers dans les logements à loyer encadré, soit près d’un million d’appartements.
• Construction de 200 000 nouveaux logements abordables en dix ans.
• Hausse progressive du salaire minimum jusqu’à 30$ de l’heure d’ici 2030.
• Impôt majoré pour les grandes entreprises et les plus riches : 11,5 % pour les sociétés et une taxe de 2 % sur les revenus dépassant 1 million $.
• Création d’épiceries municipales à but non lucratif pour proposer des produits essentiels à prix coûtant.
• Mise en place d’un “Department of Community Safety” dédié à la prévention : santé mentale, accompagnement social, éducation et médiation.
• Investissements massifs dans la transition écologique : toits solaires, rénovation énergétique des bâtiments, et production locale d’énergie propre.

Forcément, Trumpistes, racistes et droitardés hurlent au communisme et veulent le faire abattre. Sa politique éco-sociale, c’est du jamais vu aux États-Unis. Les riches sont en panique. 2% de taxe, et on dirait qu’ils vont devoir vendre un rein. Les médias lui vomissent dessus en chœur. Trump menace de bloquer les financements de NY.
Deux visions radicalement opposées se dessinent. L’une fondée sur l’argent-roi et la haine, l’autre sur l’empathie et la redistribution des richesses. Certes, ça reste les USA, le pays du Capitalisme. Mamdani sera forcément limité dans l’application de ses mesures. Beaucoup s’organisent déjà pour lui faire barrage. A suivre…

MAMDANI : UNE CHANDELLE DANS LA NUIT AMÉRICAINE par Rudy Demotte

Vu d’Europe, on observe les États-Unis comme un empire fascinant et inquiétant, une démocratie à bout de souffle qui continue de clamer sa vitalité en vociférant. Et pourtant, cette nuit, un miracle politique s’est produit à New York : Zohran Mamdani, 34 ans, socialiste revendiqué, a été élu maire de la capitale financière du monde.
Il n’a pas promis de réenchanter l’Amérique, il a simplement parlé de ce que vivent les gens. Des loyers impayables, des transports trop chers, du prix des crèches. Il n’a pas brandi les bannières de l’identité, mais les factures de fin de mois. Il a rappelé que la politique pouvait encore servir à rendre la vie un peu moins étouffante.
Qu’il se dise socialiste n’est pas l’essentiel, mais cela compte. Car il a montré qu’en Amérique, ce mot n’était plus une injure. Il a osé le porter, non pour provoquer, mais pour rappeler qu’une démocratie meurt quand elle ne tolère plus l’expression des contraires. Je ne suggère pas ici d’embrasser le socialisme comme credo, mais de comprendre qu’une société libre ne respire que par la coexistence de voix divergentes.
La pensée unique, qu’elle soit libérale, socialiste, conservatrice, n’est qu’un autre nom du déni démocratique.

Et pendant que New York fêtait cette élection improbable, on imagine le président Trump, dans la salle à manger de la Maison-Blanche, un hot-dog à la main, découvrant les résultats sur son écran. Le ketchup a dû gicler sur les murs, les assiettes voler, le silence tomber. Scène biblique de la colère impuissante : le chef autoproclamé du peuple voyant le peuple voter contre lui. Ce n’était pas seulement une défaite électorale, mais une gifle symbolique. L’Amérique vient de lui rappeler qu’elle n’est pas une propriété privée.
Trump, fidèle à son tempérament, a aussitôt éructé sur son réseau social, accusé la trahison, menacé de couper les fonds fédéraux à New York. La fureur a remplacé le raisonnement, le ressentiment s’est déguisé en stratégie. Et dans un dernier éclat de malice, Mamdani lui a lancé, face caméra : « Donald, je sais que tu regardes… monte le son. » Une réplique de théâtre, parfaite. La jeunesse rendant la politesse à l’arrogance du pouvoir.
Ce qui s’est joué là dépasse un scrutin. C’est la preuve qu’au cœur du capitalisme triomphant, une voix peut s’élever pour dire non, simplement non, à l’indifférence. Et que ce refus peut devenir victoire.

Depuis l’Europe, cette chandelle paraît fragile, presque dérisoire. Mais elle éclaire une idée essentielle : la démocratie a besoin de diversité politique pour rester vivante. Qu’un socialiste parle pour les oubliés du rêve américain, qu’un homme émigré incarne la ville-monde sans se renier, c’est un rappel salutaire.
Et pendant que le président Trump, roi Lear d’un empire fatigué, s’enferme dans sa Maison-Blanche maculée de ketchup, la plus grande ville des États-Unis respire un instant hors de sa poigne.
Dans la demeure qu’il vient de faire repeindre à la feuille d’or, les taches rouges sur les murs voisinent désormais avec les moulures baroques et la future salle de bal, promesse d’un règne tourné vers la fête tandis que le peuple compte ses factures. Le ketchup y remplace le sang, mais la scène demeure la même : un souverain qui se mire dans sa propre colère, tandis que la cité, dehors, mendie un peu de lumière. Ce n’est pas la révolution, c’est mieux que ça : la preuve que, même dans la nuit américaine, une simple chandelle suffit déjà à faire reculer l’ombre.
Ne dit-on pas qu’il vaut mieux allumer une loupiote plutôt que de se contenter de maudire l’obscurité?

Rudy

CLARINVAL DÉMISSION par Thibault Deleixhe (sur FB)

Dans une vie antérieure, je menais des recherches académiques sur les frontières du discours public : ce qui peut être dit, ce qui doit être tu, pourquoi et comment. L’un des constats les plus largement partagés au sein de la littérature scientifique est qu’il existe une préséance tacite du débat et que celle-ci fait l’objet d’une négociation constante entre ses interlocuteurs. Concrètement, la discussion requiert que l’on adhère à un socle de règles communes dont la remise en cause n’est tolérée qu’à la condition qu’elle s’opère avec une délicatesse et des égards particuliers pour ceux qui pourraient concevoir une crainte à l’idée de leur estompement, sans quoi le contrevenant est progressivement écarté du débat, parce que la brutalisation à laquelle il s’y livre anéantit la possibilité même de sa tenue.
Dans le débat politique belge francophone, ce phénomène s’est traduit dans un principe dont nous pouvons nous enorgueillir : le cordon médiatique. Les forces démocratiques ont convenu d’organiser leurs débats autour du bannissement préventif de pratiques discursives dont la nocivité est telle qu’elles ont fait – dans un moment de lucidité – l’unanimité contre elles.

Conjointement, dans le sillage de la pandémie de Covid et de la raréfaction des ressources suscitée par la tentative russe d’invasion de l’Ukraine, on observe un basculement sur la scène politique internationale, un vent de conservatisme chauvin y souffle qui capitalise sur l’anxiété pour inviter au repli individualiste. L’essence de ce projet politique est, devant la montée des périls, de nous enjoindre chacun et chacune à creuser notre meilleur bunker.
Ce discours peinait à percoler dans l’espace politique francophone belge, puisque le cordon médiatique empêchait d’y mobiliser ses principaux arguments, pour la plupart issus de la matrice argumentaire d’extrême-droite, sans s’exposer à une condamnation morale. Il fallait donc y glisser les raisonnements issus de cette internationale réactionnaire en en maquillant l’apparentement. Pour ce faire, la notion centrale est celle de « dénégation plausible » : il faut être en mesure d’affirmer quelque chose et de contester l’avoir proféré dans l’instant qui suit.

Ainsi, l’écho du propos parvient à ceux qui l’espèrent tandis que le cordon médiatique demeure en apparence intacte. D’où un festival d’ambigüités calculées : une invitation à rentrer dans son pays à un élu de la nation qui aurait été une adresse impersonnelle, une dépréciation symbolique constante de la religiosité islamique qui serait une défense de la laïcité, des conférences conjointes avec de pseudo-scientifiques s’efforçant de réhabiliter le racisme, l’accueil de militants faussement repentis d’une formation d’extrême-droite, le relais régulier de twittos ouvertement membres de la fachosphère au motif de la « justesse du propos », on ne compte plus ces dérapages minutieusement contrôlés.
La séquence actuelle est tout à fait singulière. En mobilisant un chiffre que tout le monde sait inexact dans le but affiché de stigmatiser des « étrangers », Clarinval tentait une sortie du fortin d’ambivalences où son parti rongeait son frein, il offrait au racisme un tour de piste en plein jour pour tester l’adhésion du public, faisant le pari de la fragilité du cordon médiatique. Ce faisant, il a abandonné les faux-semblants de la veille et la supercherie s’en trouve révélée : ce qui passait pour un accident avait toujours été le dessein. (On en profitera pour souligner, s’il le fallait, la complaisance avec laquelle SudPresse accueille et diffuse le propos, sans la plus élémentaire vérification à laquelle se fut astreint un journaliste…)

C’est le point où ma belgitude tressaillit d’un rien d’orgueil. Nous pouvons être fiers de nous, la tentative est un fiasco manifeste. Personne n’est dupe et les condamnations pleuvent de toutes parts. C’est pourquoi je pense qu’il est crucial d’aller au bout de cette séquence. C’est le moment de planter un genou en terre et d’affirmer que nous ne reculerons plus sur le sujet. Le cordon médiatique est non-négociable, toute entreprise visant à son implosion est inadmissible et la manipulation consciente à visée raciste est indigne d’un Vice-Premier en exercice. Pour toutes ces raisons, il me paraît aujourd’hui amplement légitime et urgemment nécessaire de réclamer la démission de David Clarinval.

par Thibault Deleixhe (sur FB)

Interview de Hugues Jallon par Denis Robert sur Blast (auquel on peut et on doit s’abonner) :

VIOLS EN PRISON par Moonbee (sur X Twitter)

On apprend au hasard de la fin d’un article, et de source militaire israélienne, que l’OTAGE palestinien victime de VIOLS par des soldats israéliens, dont la vidéo virale a fait le tour du monde, a été libéré à Gaza , sans accusations ni poursuites, ce qu’aucun média ne mentionne !

ENFUMAGE par Pascal Gonda (sur FB)

Je me demande si on est pas encore en train de se faire enfumer… Pourquoi des Russes utiliseraient-ils des drones dont je n’ai pas encore eu la moindre description précise pour survoler des bases militaires ou aéroports Belges, alors que ces gars possèdent des satellites militaires avec une précision incroyable pour le renseignement…
C’est l’effet Covid , les gens doivent avoir peur et il faut acheter des vaccins en restant dans un état anxiogène ?!…
Et ici, on va investir pour des milliards dans La Défense,, faire des bunkers pour abriter les avions, et investir 2% de PIB Belge dans l’armement contre un pays que nous menaçons plus en paroles qu’eux en actes envers nous !!! La peur fait certainement mieux passer les factures à mon avis, surtout quand c’est relayé et amplifié par la propagande télévisuelle et médiatique !

DEBORSU M’ENERRRRFFFF par Fred Jacquemart

J’ai suivi avec attention l’émission de RTL-TVI sur les allocataires sociaux et dérivés et tout et tout… j’en suis affligé ! Non pas que Deborsu, ex- vampire du service public se délecte des perles qu’il a trouvées, avec sans doute l’un ou l’autre tuyau local…. mais ce qui est effrayant par-dessus tout c’est l’angle d’attaque….
Monsieur Deborsu, soyons sérieux et de bon compte, il existe de fait une catégorie de gens qui exagèrent et qui “profitent” selon vos dires…. il ne faut pas le nier ni être idiot ou aveugle…. cependant…
Dans tous les cas, les personnes que vous prenez un malin plaisir à mettre en exergue participent plus qu’activement à notre économie.
Il se fait que chez eux un euro “gagné” est un euro « dépensé », de fait ils ne bénéficient pas de tickets restau, primes de fin d’année, intéressements aux bénéfices ou autre dont vous vous gavez.
Et il est rare que leurs comptes épargne débordent…
D’autre part ils sont aussi victimes de leurs histoires, vous savez, celles dont votre chaîne se repait dès qu’il s’agit de pointer les manquements d’un papa ou d’une maman dans vos émissions grotesques de télé réalité aux relents désolants de semblant de justice ou les juges sont héros, les autres de vulgaires nullards et ou l’agent 212 Garroy joue les zorros…

Vous manquez cruellement d’éthique, mais ça, on le savait, pouvez-vous nous rappeler qui a financé vos élucubrations, comme l’autre grand dadais dont le nom m’échappe, vous savez, le prédécesseur de Detaye dans “c’est vous qui le dites”, l’émission ou même Degrelle se serait fait couper la parole, ou Roger sait mieux que quiconque comment traiter un pédophile mais où curieusement personne n’exprime l’envie d’exploser l’animateur…. pouvez-vous me dire à quel moment vous avez mis votre connerie en sourdine pour savoir ce que vivaient les gens, travailleurs ou non…. jamais vous n’avez fait de procès aux nantis, votre strike, c’est les plus faibles d’abord.

Vous n’avez plus une once de cette humanité qui devrait habiter chacun d’entre nous tant votre mépris est immense et votre suffisance est à vomir….D’ailleurs, je vomis, je vomis votre télé votre pseudo éducation, votre semblant de probité et la bêtise immonde que vous incarnez… Il se fait que certains des intervenants de votre gloubiboulga indigeste auraient bien fait de vous mettre une main sur la gueule, parce que l’objet de votre intrusion dans leur vie ne leur a pas été communiqué….
On peut d’ailleurs se poser légitimement la question suivante: la chaîne spécialisée dans les rubriques : le mari était fermier, mariage chez les gens du voyage, un dîner presqu’indigeste, la main de ma sœur dans le slip du voisin, 71 abrutis séquestrés, et que pense le petit Gregory de tout cela, vient foutre dans un débat comme celui-là.

J’entends dans les infos de votre foire à caca, parler de populisme ! Blague ou provocation? Quand on parle de populisme et qu’on diabolise autant la gauche que ….la gauche, ben on la ferme… ou on dit tout… Monsieur Deborsu, que seule la bienséance me pousse à appeler monsieur, s’il vous plaît, foutez la paix aux gens, même s’ils vous paraissent louches, ben ouais, moins de 5000€ par mois c’est intriguant…. Si vous vous inquiétiez vraiment, si vous aviez autre chose qu’un compteur à média dans la tête, peut-être vous poseriez vous quelques questions moins racoleuses, certes, mais dont la pertinence ne semble pas souffrir de critiques….. genre « Pourquoi le tout à l’électrique est-il un échec ? Pourquoi le prix des transports publics augmente-t-il ? Comment un état peut-il tenir avec une telle distribution de compétences à des incompétents ? Comment le peuple peut-il survivre quand sa source d’info est RTL ? Pourquoi Moureau et Van cool et Reynders et… et… et… sont-ils libres tranquillous ?

Ceci étant écrit, monsieur Deborsu, je ne vous en voudrai jamais de n’être que ce que vous êtes, je vous serai gré d’en faire de même avec les gens que vous serez amené à côtoyer dans les jours ou semaines à venir, quand le caca sera un peu sec, et qu’un pauvre type dirigée par un autre pauvre type qui lui-même sera dirigé gnagnagna…..vous demandera de remuer voir si des fois ça pouvait encore sentir assez pour une heure d’antenne et si on n’y trouverait pas un drapeau bleu, ou orange, ou rouge,….mais toi, tu t’en fous hein tant qu’il y a des billets verts.

Bien à toi mon rat des villes, maintenant on se connaît, je peux me permettre de te tutoyer…gaffe à ta tronche ! Tu as atteint les hauts sommets de la bouffonnerie…je suis désolé de mon orthographe, de mon manque de culture et de ma triste condition d’allocataire social, tu sais moi j’ai pas fait journalisme en activité complémentaire, hein mon loulou…mais sache que moi et pas mal de mes pareils sommes dégoûtés du monde dans lequel, et là je t’invite à y réfléchir, si toutefois c’est jouable, aucun de nous n’a demandé à vivre.

Biz mon chat Fred Jacquemart

LA PROPAGANDE DE RTL par Loren Zo (sur FB)

L’émission d’hier sur RTL était une caricature. Une propagande bien huilée pour faire croire que les malades, les chômeurs ou les personnes en difficulté sont des “profiteurs du système”. On a montré trois cas extrêmes soigneusement choisis pour scandaliser le téléspectateur moyen, mais on a oublié de montrer la réalité de 95 % des gens :
ceux qui se lèvent chaque matin avec des douleurs chroniques,
ceux qui enchaînent les petits boulots sans contrat stable,
ceux qui ont cotisé toute leur vie et qu’on traite maintenant comme des fainéants parce qu’ils ne peuvent plus suivre.
Les médias comme RTL se prétendent “indépendants”, mais ils déroulent exactement le discours politique du MR et de ceux qui veulent casser la solidarité.
Leur but est clair : faire passer des réformes antisociales sans résistance, en montant les travailleurs les uns contre les autres.
Pendant qu’on pointe du doigt un ouvrier en incapacité ou une mère seule au chômage, on ne parle pas de :
ceux qui planquent des millions dans les paradis fiscaux,
ceux qui s’arrangent pour payer moins d’impôts que leur propre secrétaire,
ceux qui vivent du travail des autres, mais qui n’apparaissent jamais dans ces “reportages”.
La vérité, c’est que les vrais profiteurs ne sont pas ceux qu’on montre à l’écran.
Les vrais profiteurs, ce sont ceux qui manipulent l’opinion pour faire croire qu’un malade ou un chômeur coûte plus cher qu’un fraudeur fiscal ou un politicien cumulard.
Alors oui, il y a sans doute des abus, comme partout. Mais s’en servir pour jeter la honte sur des milliers de gens honnêtes, c’est ignoble.
Qu’on commence par aller contrôler les multinationales qui ne paient pas un centime ici,
les holdings politiques qui vivent sur fonds publics,
et les “indépendants malins” qui se versent 1.200 € par mois pour échapper à l’impôt tout en roulant en 4×4 et en jouant au golf.
Tant que ces hypocrisies ne seront pas montrées à la télé, on saura que ce genre d’émission n’a rien d’informatif :
c’est juste une campagne de conditionnement déguisée en journalisme.
Et pendant qu’ils divisent le peuple, les vrais profiteurs, eux, continuent tranquillement de s’enrichir.

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