C’EST VOUS QUI LE DITES par toi, lui, elles et vous

300 MILITANTS DE 44 PAYS par Clémence Guetté

C’est totalement inédit. Une flottille immense, de plus d’une cinquantaine de navires, part pour rejoindre Gaza. Deux objectifs : briser le siège humanitaire organisé par Israël et faire parvenir de l’aide à la population. Des millions de Palestiniens subissent la famine dans la bande de Gaza. Netanyahou a annoncé son plan d’annexion du territoire. Son armée est entrée militairement dans les dernières zones refuges. Alors que les massacres se poursuivent, que l’ONU dénonce le plan génocidaire du gouvernement israélien, que les journalistes y sont assassinés, les puissances occidentales se terrent dans le silence et la complicité.
Dans ce contexte, la flottille « Global Sumud Flotilla » est une initiative inédite.
300 militants, de 44 pays différents, ont pris la mer en direction de Gaza. Parmi eux, des personnalités du monde entier, et 5 députés français insoumis.
La flottille doit être rejointe en mer par des dizaines de navires, au départ de Gênes, Barcelone, la Sicile, la Tunisie et la Grèce. L’objectif est d’éviter ce qui est arrivé aux précédentes tentatives : elles avaient été arrêtées en eaux internationales en totale violation du droit international par l’armée génocidaire de Netanyahou.
Je salue le courage et la force de ces militants et personnalités. Cette fois, rien ne les arrêtera. Nos yeux sont sur elles et eux. Nos yeux sont sur Gaza. Stop au génocide.

GUNZIG BINAIRE ET CONFUS par Isa Maëli (sur FB)

Le texte de Gunzig… on en parle ? Un petit décryptage s’impose tellement il me met mal à l’aise. Première impression malaisante : le format binaire “oui/non” donne une impression de clarté et de neutralité, mais simplifie à l’excès un conflit historique complexe, en mettant sur le même plan des réalités incomparables.
Mémoire sélective : le texte ne mentionne pas la Nakba, l’occupation, les massacres (comme celui de Sabra et Chatilla), les guerres successives, ni la colonisation continue.
Deux dates s’imposent : 1948 et le 7 octobre 2023. La période avant le 7 octobre est résumée ainsi : “La création de l’État d’Israël a-t-elle été mal pensée, mal **fichue*** (sic) et cela provoqua-t-il injustice et souffrance ? Oui”.
Fausse symétrie qui gomme le rapport de force : Israël est une puissance occupante et colonisatrice, soutenue par des alliés puissants, face à un peuple privé de souveraineté.
Neutralité illusoire avec ce ton “au-dessus de la mêlée” qui évite de nommer clairement les responsabilités historiques et les causes structurelles du conflit (colonisation, apartheid, blocus), ce qui banalise l’injustice subie par les Palestinien·nes depuis plus de 75 ans.
Avec son effet rhétorique, le texte dilue les enjeux historiques et crée une impression d’objectivité qui invisibilise la continuité de l’injustice vécue par les Palestinien·nes…

Isa Maëli (sur FB)

L’indispensable chronique de Mourad Guichard sur “Le média TV” (auquel on peut s’abonner !).

UNE FAUSSE ÉQUIDISTANCE par Zakia Khattabi Abtoy (sur FB)

Je suis de celles qui restent mal à l’aise face à la chronique ni-ni de Thomas Gunzig, mais ce n’est pas grave il l’avait prédit et ce serait même la preuve de la sagesse de son propos.
Je suis de celles qui considèrent que l’on peut rire, ironiser de tout. Mais ici la chronique me semble loin de l’exercice habituel d’un billet d’humour (parfois ironique, cynique, caustique mais ici rien de cela) alors je me permets de réagir.
Il est toujours tentant, face à un conflit qui fracture les opinions publiques, de se réfugier derrière l’apparente neutralité. Un exercice qui, sous prétexte de potentiellement froisser et la gauche et la droite, prétend à une forme d’équidistance et donc potentiellement de sagesse. Mais cette posture, aussi séduisante qu’elle puisse paraître, me semble profondément problématique.
D’abord parce qu’elle réduit une tragédie humaine et politique à une mécanique de réponses binaires. Or, ce qui se joue à Gaza, n’est pas une abstraction, ni un simple débat d’opinion. C’est une réalité historique, ancrée dans des décennies d’occupation, de colonisation et de violations répétées du droit international. Feindre de mettre sur le même plan les responsabilités, au nom d’une neutralité qui ménage tout le monde, revient en fait à dépolitiser le drame qui se joue sous nos yeux.
Ensuite, parce que l’équilibre comptable – un reproche à Israël contrebalancé par un reproche au Hamas – donne l’illusion d’une équité. Mais l’équité n’est pas la symétrie. Traiter à parts égales un État doté d’une armée surpuissante et une population enfermée dans un territoire assiégé, ce n’est pas être juste : c’est invisibiliser le rapport de force qui structure tout le conflit. Et c’est exactement la stratégie d’Israël.
Enfin, parce qu’en évacuant la toile de fond – la dépossession, l’occupation, le droit à l’autodétermination – on finit par transformer la question palestinienne en une simple rivalité entre deux camps extrêmes. Or, ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement la condamnation de la violence, mais la possibilité d’une paix fondée sur le droit et la justice.
Mon problème avec cette chronique n’est pas tant la position personnelle qui y est défendue que la prétendue équidistance dans laquelle cette position se drape.
La vraie sagesse n’est pas dans le « ni-ni ». Elle est dans la capacité à nommer les choses, mais pas en évacuant les causes profondes. La neutralité confortable est une manière d’éluder nos responsabilités. Et face à Gaza, éluder, c’est déjà choisir.

Zakia Khattabi Abtoy (sur FB)

JEHOLETTERIES par Léon Michaux (sur FB)

Ainsi donc le grand mamamouchi Jeholet confie à Sud presse que c’est lui et rien que lui qui a nommé Madame Demaret, belle-soeur Bouchez à la Sonaca. Georges-Louis n’a rien à voir là-dedans. Même pour lui faire plaisir. Juré. Seules les immenses compétences de la demoiselle lui ont valu le poste. On savait déjà que le bouffi de son importance, chasseur de chômeurs jusque dans les chiottes et de malades jusqu’aux soins intensifs, se signalait par une propension à nous prendre pour des cons mais là il se surpasse, c’est Palme d’or. De quel mépris se prévaut-il pour croire qu’on va gober une couleuvre pareille? Je vous le demande. Mais non Pierre-Yves, nous ne sommes pas tous des demeurés; faut trouver autre chose que “Ben alors quelle coïncidence, c’est la belledoche du boss.” C’est pas un plaidoyer cette sortie en forme de bouée, c’est juste un éloge (de plus) de la bêtise. La tienne en l’occurrence.

DES MOTS D’ORDRES CONTRE L’ÉCONOMIE DE GUERRE ET LE MILITARISME DANS LES CORTÈGES par Contr’attaque (sur FB)

Le plan d’austérité que rêve d’imposer le gouvernement va servir à augmenter les budgets militaires. Autrement dit, le pouvoir mène la guerre sociale pour financer ses désirs de guerre totale.
Depuis des années, Macron salive à l’idée de faire la guerre : il parade avec des militaires après sa victoire électorale, endosse des uniformes, répète que «nous sommes en guerre» à propos d’une pandémie, martèle que la jeunesse devra «faire des sacrifices». Il a massivement augmenté le budget de l’armée et organise actuellement une «économie de guerre» et un grand réarmement, qui passe par le financement de Rafale, des avions de chasse hors de prix, mais aussi le renforcement de nombreuses usines de munitions et de composants militaires en France.
Après avoir mis en pause son coûteux projet de SNU pour enrôler les lycéens, Macron revient en force avec un durcissement de la «journée de défense et de citoyenneté» et agite la possibilité d’un retour du service militaire.Tout cela représente des sommes colossales, qui sont ponctionnées sur les services publics, la Santé, les aides sociales…
Le capitalisme en crise se régénère par les conflits armés, qui permettent de mettre au pas les peuples tout en créant de grands profits.
Le 18 septembre, les mots d’ordre contre la guerre et le militarisme sont donc apparus sur les cortèges, sur les murs et dans les actions. Quelques exemples à Nantes, Saint-Nazaire et Paris.

LES VERSAILLAIS par Aude Lancelin (sur Twitter)
« Grâce aux millions de leur comité d’entreprise, les cheminots partent en vacances dans les plus beaux spots de l’Hexagone » Guillaume Roquette (LeFigaroTV, 18 septembre 2025)
La haine des Versaillais ne connaît plus aucune limite. On croirait revenu le temps des Gilets jaunes.

Une loi que nous devrions tous connaître ;-).

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