Interview : GILBERT LAFFAILLE À BRUXELLES LE 21 JANVIER !

Un concert de Gilbert Laffaille à Bruxelles est un évènement trop rare pour que l’Asympto ne le mette pas à la “une”.
D’autant que Marie-Noëlle et le Café-Théâtre “La Rue”, qui l’invitent, ont vu les choses en grand en le programmant à l’Auditorium Jacques Brel, à Anderlecht – une belle salle de huit cent places où j’avais fêté la sortie de ma propre intégrale en 2018 (1).
Cela ne se remplit pas comme son joli cabaret de 40 places à Molenbeek.
Or si Gilbert a eu son heure de gloire dans la galaxie “chanson française”, avec quelques titres qui ont beaucoup tourné sur France Inter, cela fait une vingtaine d’année qu’il est pratiquement sorti des radars médiatiques – particulièrement en Belgique.
Qui se souvient encore qu’il a gagné chez nous le Festival de Spa en 1980 ?
Ami·es de la chanson, j’espère donc vous retrouver tous et toutes au CERIA dans quinze jours.
(Toutes les photos illustrant l’interview sont par ailleurs de Chantal Bou-Hanna).

Claude : Hello Gilbert. Tu t’es fait rare en Belgique ces dernières années (et même ces dernières décennies…!). On aura la chance de t’entendre à Bruxelles, dans quelques jours, à l’Auditorium Jacques Brel. Qu’est-ce qui nous vaut le bonheur de cette programmation ?

Gilbert : Effectivement, depuis un certain temps je me suis fait rare en Belgique. Ce n’est pas de mon fait car j’aime ce pays et je m’y sens bien.
Je suis en ce moment dans l’écriture d’un livre sur mon grand-père Gabriel et j’ai effectué à ce propos quelques recherches généalogiques. Il se pourrait bien que, du côté paternel, notre famille ait de lointaines racines chez vous! La famille Delafaille serait venue d’Anvers au 16e siècle pour s’installer dans les Pyrénées d’Ariège où elle est devenue Lafaille puis Laffaille. Je n’en sais pas plus…!
Je viens à Bruxelles à l’invitation de Marie-Noëlle Doutreluingue et à la suite de ma programmation l’été dernier dans le festival normand « La Vache et le Caribou ».
Je retrouve pour l’occasion mes vieux complices Jack Ada et Michel Haumont avec lesquels j’ai souvent tourné par le passé et nous avons construit ce nouveau tour: « Chansons… Guitares! ».
Depuis une vingtaine d’années je tournais en formule piano-voix, d’abord avec Léo Nissim puis avec Nathalie Fortin. Les deux formules ont des énergies différentes.
Disons que, prenant de l’âge, il m’est agréable de retrouver les sons de ma jeunesse !

Photo Chantal Bou-Hanna

Claude : Avec un autre copain, Michel Arbatz, tu es sans doute le chanteur français dont je me sens humainement, idéologiquement et professionnellement le plus proche, par la palette des thèmes abordés – qui va du plus intime à l’actualité internationale –, le ton utilisé – de la gravité au burlesque – et les moyens artistiques mis en œuvre – la chanson, les sketches, le théâtre. Sans même parler de l’écriture. Cela t’étonne 😉 ?

Gilbert : Je te répondrais volontiers la même chose ! Et j’en aurais dit autant au québécois Michel Rivard. Au-delà de cet échange de politesses… il y a je crois en commun dans cette génération de chanteurs post 68, le goût des lettres et l’envie d’une chanson en phase avec les questions de son époque, du monde, sans pour autant donner dans la chanson-tract.
Le constat navré de ce que sont devenues les promesses et les illusions de notre jeunesse mais aussi le constat très en colère devant le cynisme des puissants et l’entreprise de crétinisation des populations entreprise sans état d’âme par les grands médias.

Claude : Te souviens-tu de notre première rencontre ? Si je me souviens bien, c’était au Festival de Bourges en 1987. Mais comme tu le sais, à nos âges, on a parfois la mémoire qui flanche.

Gilbert : C’est loin dans ma tête… Ce ne serait d’ailleurs pas plutôt en 1985 pour la création de mon one-man-show « Je vais mieux ! » ? Je me souviens parfaitement en revanche d’ « Ode à ma douche » au Botanique. Tu m’avais scotché.

Claude : Au début des années 90, tu as fait le choix de quitter Paris avec ta petite famille pour aller vivre “en province” (à Montauban, dans le Gers). Tu souviens-tu de ce qui avait motivé ce choix – dont allait témoigner le bel album “Ici” ?

Gilbert : Malheureux, tu vas te faire occire ! On ne plaisante pas avec ces choses-là. Montauban est dans le Tarn et Garonne… Sérieusement, je dirais un peu comme Léo Ferré : « Ah, Paris, je ne t’aime plus ! ». Je suis né à Paris, d’un père d’ascendance ariégeoise, d’une mère d’origine corse et je me suis senti bien à Paris jusque dans les années 80. Après, c’est devenu plus difficile, pour moi et pour d’autres… « Paris névrose » chante Dick Annegarn. C’était l’envie d’authenticité qui me guidait.
Et puis, il y avait ce beau festival de chanson « Alors… Chante ! », où je faisais partie de l’Association organisatrice Chants Libres.
Paris était déjà atteint par le superficiel, la frime, le frivole. Dans les régions le temps va moins vite : on y est moins sensible aux soubresauts de la mode.

Claude : Tu incarne presque physiquement une certaine France du terroir – celle du vin, de la charcutaille et de l’amour de la langue. Mais en même temps, on entend dans tes chansons que tu as beaucoup voyagé, à travers la Francophonie et les confettis de l’empire colonial français, et même un peu plus loin. Gilbert Laffaille, citoyen du monde, éternel touriste ou toujours en voyages d’affaires ?

Photo Chantal Bou-Hanna (concert de 2013 à l’Européen)

Gilbert : Disons que cela s’est trouvé comme ça. Jeune homme j’aimais bien voyager déjà. Comme beaucoup de ma génération je suis parti sur les routes avec un sac à dos et une guitare. Je suis allé ainsi, en auto-stop ou non, jusqu’à Bergen en Norvège, en Suède, au Danemark, en Bretagne, en Irlande. C’était une sorte d’épopée romantique, Jack Kerouac en poche. Par la suite, j’ai eu l’occasion de travailler comme accompagnateur-touristique pour une agence de voyages et j’ai alors découvert l’Asie, l’Indonésie, l’Extrême-Orient, et, pêle-mêle, la pauvreté, le tiers-monde, l’intolérance, le fanatisme religieux, l’extrême différence Nord-Sud, l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan, l’Indonésie, l’Asie du Sud-Est, Hong-Kong, le bouddhisme, l’Indouisme… et une certaine compréhension du monde qui n’était déjà plus celle de l’étudiant en Lettres à Nanterre en 68.
Plus tard, en tant que chanteur, j’ai eu la chance d’être invité dans beaucoup de pays étrangers : au Maghreb, à Madagascar, au Portugal, dans les Pays de l’Est, aux U.S.A., au Japon, en Allemagne, en Grèce, aux Pays Bas…
En fait je n’ai jamais fait vraiment de tourisme : à l’étranger j’ai presque toujours travaillé et, oui, j’ai ma carte de Citoyen du Monde !

Claude : Tu as perdu ta compagne, qui était professionnellement aussi ta “tourneuse”, quand vos deux filles étaient encore des enfants. Comment se reconstruit-on (ou pas) quand le malheur vient ainsi brutalement frapper à votre porte ?

Gilbert : Je crois qu’on ne se remet jamais tout à fait de ce genre d’événement. J’ai eu beaucoup de mal et j’ai tenté de faire face. J’ai réussi certaines choses. J’en ai raté d’autres. Cela s’est compliqué par ce métier d’auteur que j’exerce : comment parler de ces choses-là ? Faut-il en parler ? Comment ne pas être indécent ? C’est très difficile. Du moins pour moi ça l’a été.

Claude : Avec des chansons comme “le Président et l’Éléphant”, “Neuilly Blues”, “Dent d’ivoire et Peau d’Ébène”, tu as tutoyé en France une certaine notoriété médiatique : tu étais régulièrement programmé sur France Inter et tu as fais quelques télés nationales.
Quelle a été la place de l’industrie du disque dans ce parcours ?

Gilbert : C’est vrai que j’ai été médiatisé durant une certaine période. Je dirais que l’industrie du disque n’y est pas pour grand-chose. J’ai d’ailleurs toujours été signé par de petits labels. Disons que pendant une vingtaine d’année j’ai bénéficié de la vague qui avait porté l’alternance droite-gauche en France et qui s’était aussi traduite par la présence dans les médias de service public de personnalités qui n’étaient pas bêtement showbiz mais ouvertes, curieuses, non sectaires, sans pour autant être des affidés du parti socialiste, comme on le croit souvent.
Des gens comme José Artur, Claude Villers, Jean-Louis Foulquier, Alain Poulanges, Serge Levaillant, Pierre Bouteiller étaient simplement des humanistes aimant la chanson (mais aussi le jazz, le folk, le blues), soucieux de profiter de leur présence sur le service public pour faire connaître des artistes qu’on n’entendait pas sur RTL ou Europe 1, chaînes qui avaient, et qui ont toujours, une logique commerciale.
J’ai d’ailleurs rencontré à cette époque en Belgique ou en Suisse des hommes et des femmes de radio qui avaient ce même profil. C’étaient des gens ouverts et qui n’étaient pas inféodés aux diktats de la chaîne et de l’industrie musicale.
Car si j’ai bien bénéficié de cette médiatisation je n’ai pas été le seul : c’est toute une génération d’artistes qui a pu émerger grâce à ces programmateurs : d’Isabelle Mayereau à Jean-Michel Caradec, de Michel Bühler à Michèle Bernard, de Lavilliers à Higelin. Notons que ces programmations n’ont jamais empêché la promotion de la chanson dite « populaire » sur les autres chaînes. Il y aurait de la place pour tout le monde si on le voulait !

Claude : Comme d’autres chanteurs et chanteuses de cette génération qui avaient connu une certaine notoriété dans les années ’70 (Romain Didier, Dick Annegarn, …), vous êtes- à un moment donné “sortis du cadre” et passés sous les radars. Tous les programmateurs et programmatrices qui incarnaient cette ouverture à la chanson ont d’ailleurs été depuis écartés des antennes. Simple effet de génération (les “jeunes” remplacent “les vieux”) ou un mouvement culturel plus profond ?

photo chantal Bou-Hanna

Gilbert : J’ai à ce sujet quelques repères précis. La reprise en mains a eu lieu dès l’année 2000. C’est l’époque où, à France-Inter notamment, la programmation musicale a été confiée à des machines qui avaient mission de diffuser les plages musicales à des horaires fixes. Je l’ai vécu en direct, le robot interrompant l’intervieweur et son invité et diffusant un morceau sans rapport aucun avec le thème de l’émission.
Dans la foulée on a supprimé la relative autonomie de programmation musicale dont bénéficiaient les antennes locales de France Bleue. On écouterait désormais la même chose à Dunkerque et à Lyon, à Strasbourg et à Biarritz.
Mais, prudence oblige, Paris n’a pas osé étendre cette interdiction à la Bretagne et à la Corse… régions où existent des identités musicales fortes et où surtout, par le passé, on n’avait pas hésité à faire sauter des émetteurs à l’explosif pour marquer son mécontentement !
Je travaillais à l’époque avec une attachée de presse efficace qui faisait parfaitement son travail. À France-Inter notamment elle m’avait obtenu des invitations dans toutes les émissions… Ce qui avait provoqué la fureur du nouveau directeur car je ne figurais pas dans la programmation « officielle ». Autrement dit, j’avais été choisi par les responsables d’émissions contrairement aux consignes de la direction… Quel scandale ! Ce genre de chose ne sera par la suite plus possible et lorsqu’il y aura malgré tout à l’antenne un artiste qui n’est pas officiellement programmé, on s’arrangera pour parler sur l’introduction musicale et pour shunter la fin, ce qui fait que l’auditeur aura en tout et pour tout entendu 30 secondes de la chanson de l’invité.
On ne dira jamais assez qu’il s’agit là – en dehors de la grossièreté du procédé – d’un abus de pouvoir et d’un dévoiement du service public, financé, jusqu’à une date récente en France, par le contribuable.
À force, on a éteint la diversité, la curiosité, la créativité, et le service public ne propose plus que l’écume des choses, la partie visible de la mode, produite par l’industrie musicale dans un souci non pas d’excellence artistique mais de rentabilité immédiate. Finies donc aussi les carrières longues. Un clou chasse l’autre.

Claude : N’a-t-il pas manqué à ce qu’on appelait “la chanson française” une véritable identité musicale ? On allait l’emprunter au jazz, au rock, aux musiques “des îles” ou des régions (Stivell) – mais mis à part peut-être “le musette” et le “café-concert”, vite ringardisés, il n’y avait pas vraiment chez nous de musique typiquement “française”. On l’appelait d’ailleurs… “Variétés”. Toi-même, tu as toujours été très influencé par les musiques anglo-saxonnes ?

Photo Chantal Bou-Hanna

Gilbert : Bonne question qui mériterait de longs développements. J’ai envie de te répondre oui et non. Oui dans le sens où au Portugal on a le Fado, en Espagne le Flamenco, au Mississipi le Blues, à la Jamaïque le Reggae et en Irlande les musiques celtiques. Mais dans ces pays existent aussi la « variété », la daube la plus débile, les productions bas de gamme et les succès des stars internationales.
Donc ce n’est pas si simple. Je mentionnerai pour le plaisir deux citations connues :
« Le rock français c’est comme le vin anglais, ça n’existe pas » (John Lennon) et « Pourquoi nous copiez-vous ? Vous avez Jacques Brel, pas nous. » (Sting).
La musique typiquement française existe dans le classique, dans le contemporain, dans le jazz. En chanson, avant, c’était juste la chanson… au sens où on l’entend au Japon, aux USA, en Allemagne, aux Pays-Bas : une mélodie, une petite histoire mise en scène en trois minutes, la chanson française traditionnelle : Montand, Gréco, les Frères Jacques, Lemarque, Brel, Brassens, Trenet, etc. La chanson qui s’est exportée jadis et que les publics du monde entier ont aimée.
Oui dans la musique anglo-saxonne j’ai aimé surtout Paul Simon, les Beatles, Donovan, Dylan, Joan Baez, la musique folk qui débarrassait la chanson de son côté années 50 Dario Moreno. C’étaient des chansons qu’on pouvait jouer seul à la guitare. J’ai aussi écouté beaucoup de jazz et de musique brésilienne.
Je pointerai surtout, plus que l’indigence des artistes – car avec cette chanson telle que je la définis plus haut Aznavour est devenue une star mondiale – la frilosité de l’industrie musicale, son manque de talent, de prise de risque, de moyens mis au service d’une ambition.
Les Américains ont tous les défauts du monde mais ils voient grand et loin. Pas les Français. Comment veux-tu intéresser les U.S.A. avec Hallyday ? Ils en ont cent comme lui. Et ils ont les originaux sur place. Alors que Piaf, Montand, Trenet, Bécaud, Aznavour, ont piqué la curiosité là-bas. Parce qu’ils étaient différents.

Claude : À l’époque de Brassens et Ferrat, et même dans la décade suivante, la “chanson française” semblait le mode d’expression privilégié de la jeunesse, des intellectuels et même des milieux populaires. N’as-tu pas le sentiment que c’est le rap qui joue aujourd’hui ce rôle auprès de la jeunesse – une musique qui s’est essentiellement construite autour d’une rythmique, mais où la langue française retrouve paradoxalement son pouvoir d’expression et de contestation ? Alors que “la variété” et la pop s’abandonnent plutôt aujourd’hui à l’anglais ?

Gilbert : Oui c’est apparemment ce qui se passe. Le rap a envahi tout un espace. Je ne pense pas pour autant qu’il réponde à tous les besoins. Je dirais que c’est assurément la bande-son de notre époque. Le travail de la langue ? Oui, tu as raison, mais dans un seul registre : celui de la harangue. Dans quelles créations la jeunesse exprime-t-elle la tendresse, le doute, le rêve, l’amour, le partage, la fantaisie, la nostalgie, la nature, l’imagination ? Quelle tristesse tous ces stand-up où les comiques défilent les uns après les autres, tout seuls sur scène avec les mêmes blagues codées ! Et la gestuelle des rappeurs ? Est-il permis d’en avoir une autre ?

Un chouette livre en forme de bilan et perspectives

Claude : Comment le citoyen Laffaille vit-il l’actuelle situation politique en France ? En particulier, comment perçois-tu la nouvelle alliance, au sein de la NUPES, de la France Insoumise, des Verts, du PS et du PCF ?

Gilbert : Le PS est mort depuis de longues années. Je crois bien que le PCF dérive dangereusement : son représentant n’a-t-il pas déclaré récemment publiquement que les communistes étaient les « meilleurs alliés du patronat » ? Authentique ! Restent les Verts, souvent sectaires et incompréhensibles, et la France Insoumise. Comment devenir une formation de gouvernement quand on a une culture d’opposition ? C’est encore bien heurté. C’est un parti capable dans la même journée de me rassurer et de me consterner.

Claude : Tu habites aujourd’hui au bord de la mer, dans la Manche. Tu es mon aîné de quelques années, et que nous le voulions ou non, le contemplatif prend peu à peu chez nous la place de l’action. Quand tu regardes l’océan, qu’est-ce qui l’emporte : la nostalgies des voyages passés, le rêve des choses encore à faire, ou l’éternité de l’instant présent ?

Gilbert : J’ai encore beaucoup de projets à réaliser dans un futur proche : le livre sur mon grand-père à sortir, un conte pour la jeunesse illustré et un conte musical pour grand orchestre et chœur d’enfants et aussi tout mon théâtre à rassembler.
Je n’ai pas de nostalgie des voyages passés car le monde a changé et la plupart des pays où je suis allé ne sont plus accessibles, ils sont donc dans ma tête.
J’ai beaucoup de craintes pour le présent et la folie des gouvernants. J’espère rester vigilant le plus longtemps possible. Pour le reste… oui il y a l’éternité. Mais je ne sais pas ce que c’est. Et je crois bien qu’elle est multiple et changeante.

Claude : Ton CD en public “Tout m’étonne”, avec une quinzaine de magnifiques chansons, continue à m’accompagner très régulièrement lorsque je fais seul de la route. Tu nous reviens à Bruxelles dans une formule en trio, avec deux magnifiques musiciens qui sont aussi de vieux complices. Pour ceux et celles qui voudraient te (re)découvrir, quels sont tes disques encore disponibles et comment se les procurer ?

Gilbert : Le mieux est d’aller sur le site de mon agent Margaret Lancloshttps://www.traficom-musik.fr . Tout ce qui est disponible y est proposé. Sinon à Bruxelles je viens avec une valise de livres et de disques. Et puis on trouve tout sur la Toile, même des vinyles, attention aux prix souvent excessifs !
On peut aussi aller sur ma chaîne Youtube où il y a de nombreuses vidéos et des diaporamashttps://www.youtube.com/channel/UCLQFIHwW0PWN3cWIsOuuTxw.
Je n’ai plus de site internet mais ma page Facebook est très active.

Claude : Un dernier petit mot pour la route ?

Gilbert : Merci pour cet entretien… Vivent les Bruxellois ! Et vivent les Wallons !

Propos sollicités par Claude Semal le 6 janvier 2023.

Toutes les photos de scène sont de Chantal Bou-Hanna

(1) Voici toutes les infos pour le concert.

Gilbert Laffaille
“Chansons… Guitares !”
avec Michel Haumont et Jack Ada aux guitares

Le concert a lieu le samedi 21 janvier à 20 heures à l’Auditorium Jacques Brel, Campus du Ceria/coovi avenue Emile Gryzon 1 (Bâtiment 6), 1070 Bruxelles.
Ouverture des portes à 19 h (le bar sera ouvert !) / Concert à 20 h

Ce concert est organisé par le Café de La Rue, asbl
http://www.lecafedelarue.be
Infos : Marie-Noëlle Tél : +32 473 50 58 75
E-mail : lecafedelarue@hotmail.com

Nous avons mis au point un système de ventes de cartes, plus facile et rapide…. il n’y a pas de prix prévente, mais les places ne sont pas numérotées, donc, les premiers arrivés, les premiers servis…
Pour les personnes intéressées à les recevoir, merci de verser la somme de 32 € / personne (30 € pour le concert + 2 € de frais postaux) (ou 22 € pour les étudiants et demandeurs d’emploi) sur le compte Be12 9795 7515 0892 du Café de La Rue
N’oubliez pas de préciser le nombre de places et surtout l’adresse ! Merci.

Rythmes latins, valses poétiques, balades folk, blues ou bossa-nova, mélodies apparemment simples mais aux harmonies subtiles, les chansons de Gilbert Laffaille se prêtent à de multiples arrangements, du plus sobre au plus savant.
Après deux décennies en piano-voix, Gilbert retrouve aujourd’hui la formule de ses débuts où il faisait les beaux soirs du Centre Américain de Paris en compagnie de Jack Ada.
Plus tard, dans les années 90, la collaboration avec Michel Haumont avait donné lieu à trois albums parmi les plus réussis de Gilbert : “Ici”, “Tout m’étonne”, “la Tête Ailleurs”.
C’est donc à des retrouvailles amicales et musicales que nous avons le plaisir de vous convier !

 

Pas de commentaires

Poster un commentaire