LA “BULLE DE UN”, SON CLERGÉ, SES HÉRÉTIQUES

Annelies Verlinden, la Ministre de l’Intérieur, vient de pondre sa nouvelle « bulle » pontificale. A partir du 9 juin, la « bulle » des familles pourra être élargie à quatre personnes (ce qui réjouit profondément le légalisme de Jean-Marc Nollet). Chouette, on va enfin pouvoir rejouer au whist et au strip-poker ! Sans parler des jacuzzis.
Notez bien que la « bulle de un », vous êtes probablement depuis longtemps assis dessus.
Début avril, selon un sondage, les « contacts rapprochés » des familles étaient, en moyenne, de cinq chez les Wallons, et de quatre chez les Flamands (« La Libre Belgique », 16/4/2021).
Loin donc de l’unique contact prétendument toléré.
Ce qui n’a pas empêché Erika Vlieghe, la présidente du GEMS, de préciser que « cet élargissement n’avait pas été conseillé par les experts». Il y a des gens qui adorent se faire détester, même quand plus personne ne les écoute.
La Ministre de l’Intérieur, elle, a évoqué « la logique » pour « justifier » ce passage de deux à quatre « invités ». Car dès le 9 juin, on aurait se voir « à quatre » dans la salle d’un resto, mais pas à l’intérieur de son propre domicile. Absurde, certes.
Mais est-ce la seule absurdité de toute cette histoire ?

Journalisme et propagande

Nous avons assisté ces derniers mois, en temps réel et à l’échelle mondiale, à la naissance d’une « vérité » officielle.
Un bel exemple de cette « fabrication du consentement » dont parlent Edward Herman et Noam Chomsky dans leur livre éponyme (1).
Le phénomène est d’autant plus spectaculaire qu’il concerne « un fait scientifique » – la définition et le traitement d’une maladie – qui a eu des répercussions phénoménales sur l’économie mondiale, sur l’organisation de nos sociétés, et jusqu’au plus intime de nos relations familiales.
Pour dégager une telle « vérité », les scientifiques disposent généralement d’une méthodologie, un peu bureaucratique certes, mais éprouvée : expérimentation scientifique, approbation par des pairs, publications dans des revues spécialisées, contrexpertises et débats publics. Dans la panique des premiers mois de la pandémie, un certain nombre de raccourcis ont toutefois été empruntés pour imposer dans l’urgence « un vaccin », présenté très vite comme la seule issue possible à la crise sanitaire.
Leur financement, leur création, puis leur mise sur le marché, se sont ainsi faits à marche forcée, pour s’incarner aujourd’hui dans des campagnes de vaccination, qui, dans les pays occidentaux, ont mobilisé l’ensemble des appareils d’État et la totalité du corps social.
La presse et les médias eux-mêmes, sur le modèle du « journalisme de guerre », se sont peu à peu mis au service de cette unique bataille, non plus pour en interroger l’opportunité, mais pour en faciliter l’accomplissement.
Et tous ceux qui se posaient des questions sur ce processus ont, les uns après les autres, été rejetés dans le cercle infâme des « complotistes », réduisant peu à peu le débat public à une propagande gouvernementale au service de la seule vaccination.

Un lanceur d’alerte “blacklisté”

Ce qui arrive au docteur Marc Wathelet est à cet égard assez emblématique. Ce biologiste moléculaire, spécialiste des coronavirus humains, n’est pourtant pas un « corona sceptique ». C’est le moins que l’on puisse dire.
C’est même lui qui, dès février 2020, a au contraire sonné chez nous le tocsin sur l’arrivée du SARS-Cov en Belgique, en interpellant la Première ministre, Sophie Wilmes, dans des « lettres ouvertes » alarmistes mais bien documentées.
Avec Jean-Claude Englebert-Cahen, dans un tout autre registre, c’est lui qui, le premier, m’a fait sortir des petites blagues idiotes sur les pangolins, pour me faire comprendre que, Huston, nous avions un sérieux problème sanitaire sur les bras.
Au même moment, Maggy De Block, notre Sinistre de l’Asanté, parlait encore de « grippette » et de « dramaqueens », en pleine lévitation médiatique.
Or un an plus tard, le voici « blacklisté » dans la plupart des grands médias, interviewé presque clandestinement par BAM !, le média alternatif belge, comme un quelconque médecin corona-sceptique, dans le secret d’un jardin à l’abri des antennes 5G ! Damned, que s’est-il passé ?
Qu’est-ce qui, médiatiquement parlant, a ainsi fait basculer le docteur Wathelet du côté obscur de la force ?
Pourquoi ses « posts » sont-ils aujourd’hui régulièrement censurés sur « Youtube », sur « Facebook », sur Linkednl et sur « Twitter », par les flics-robots de la pensée unique ?

Une véritable petite bombe

Parce que, comme des milliers de ses congénères dans le monde, ce spécialiste des maladies des voies respiratoires estime que le COVID-19 peut et doit se faire soigner.
Or ce simple fait semble aujourd’hui frontalement s’opposer à la politique du “tout vaccination” choisie par tous les gouvernements occidentaux. Selon Marc Wathelet, plusieurs molécules sont pourtant actives contre le coronavirus, en particulier l’Ivermectine.
Dans une tribune libre en décembre 2020, publiée notamment sur le site du webmagazine Le Spécialiste.be, il mentionne ainsi cinquante-deux études internationales confirmant cet effet positif (2).
Ce médicament antiparasitaire est d’ailleurs utilisé dans plusieurs pays d’Amérique Latine (et en Asie) comme traitement contre le COVID-19, même si l’OMS a finalement recommandé, le 31 mars 2021, « de ne pas utiliser l’Ivermectine pour les malades de la Covid-19 hors essais cliniques » (4).
Cette recommandation « négative » est toutefois fondée sur des données « techniques » (« un échantillonnage trop faible »), et non sur une supposée « inefficacité » du médicament lui-même.
Mais pourquoi l’industrie pharmaceutique, aurait-elle intérêt à discréditer ces diverses thérapies ?
N’aurait-elle pas intérêt, elle aussi, à vendre des médicaments parallèlement à ses vaccins ?
Interrogé à ce sujet par le journaliste de BAM !, Marc Wathelet lâche à ce sujet une véritable petite bombe.
D’une voix un peu hésitante dans sa barbe poivre et sel, comme s’il était surpris lui-même par l’énormité de ce qu’il s’apprête à énoncer, il répond : « L’explication la plus plausible pour moi, c’est la loi, aussi bien aux USA qu’en Europe, qui suspend la mise en urgence sur le marché d’un médicament ou d’un vaccin, s’il existe déjà, pour cette même maladie, un traitement reconnu comme étant efficace. Si tel était le cas pour l’Ivermectine, il faudrait donc suspendre l’autorisation d’urgence de tous les vaccins. Et il y a visiblement des intérêts financiers très puissants qui s’opposent à cela » (4).

Un cadavre dans le placard

Entendons-nous. Fils d’un ingénieur agronome et d’une biologiste moléculaire, j’ai été élevé dans le respect de la science et de ses valeurs. Je suis un rationaliste.
J’avoue ne pas supporter les injonctions autoritaires, j’ai un faible pour les dissidents, mais je suis plutôt légaliste.
Je fais a priori confiance aux autorités sanitaires de mon pays.
Ici même, dans l’Asymptomatique, j’ai défendu le port du masque (5). J’ai souligné la réussite de la campagne de vaccination dans les homes (6). Une de nos premières interviews fut celle de Marius Gilbert (7).
Je me suis fait vacciner, sans le moindre état d’âme, après une courte discussion avec mon médecin de famille.
Et pourtant, dans la gestion de cette crise sanitaire, quelque chose me met profondément mal à l’aise.
Cette histoire pue. ll y a, quelque part, un cadavre dans l’armoire.
Trop d’argent en jeu. Trop de gens juges et parties. Trop de décisions prises trop vite, et d’autres pistes inexplicablement bloquées.
Le docteur Wathelet a-t-il mis le doigt sur une des clés du problème ?
Ou est-ce l’une de ces âmes perdues de la pandémie, en quête de ses quinze minutes de notoriété warholienne ?
Une chose est sûre : ce n’est pas le prochain CODECO qui nous fournira la réponse.

Claude Semal, le 5 juin 2021.

(1) « La Fabrication du Consentement, de la Propagande Médiatique en Démocratie » (USA, 1988).
(2) « Aux États-Unis, le Dr Pierre Kory a récemment témoigné devant le Comité sénatorial de la sécurité intérieure, au nom d’un groupe de médecins de grand renom, de l’efficacité de l’Ivermectine pour prévenir et traiter la COVID-19. Ils sont les auteurs d’une méta-analyse de toutes les études sur l’Ivermectine sur www.ivmmeta.com ». (Marc Wathelet, dans une tribune dans Le Spécialiste.be, décembre 2020).
(3) who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/who-advises-that-ivermectin-only-be-used-to-treat-covid-19-within-clinical-trials
(4) L’interview de Marc Wathelet peut être vue via ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=MxjWv43N5ss
(5) https://blogs.mediapart.fr/claude-semal/blog/100720/pour-le-masque
(6) Enfin une bonne nouvelle : LES VACCINS, CA MARCHE !
(7) MARIUS GILBERT : DES PETITES BÊTES AU GRAND MECHANT LOUP (interview)

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