La vague bleue

«On ne va quand même pas fêter Noël par Skype», GLBouchez

« A Noël, je ne vais quand même pas inviter juste mon fils et refuser à ma belle-fille et à mes petits-enfants de venir », peste Patrick Lecerf, le bourgmestre de Hamoir, qui a décidé de transgresser à Noël les mesures qui limitent à une personne le nombre d’invités autour de la table.

« Je demande la tenue d’un Comité de concertation le 18/12 pour analyser l’impact des dernières mesures et l’évolution de la situation épidémiologique afin d’envisager sereinement un éventuel assouplissement pour la fin de l’année. L’échéance du 15 janvier me paraît trop éloignée. », Pierre-Yves Jeholet

« Si le matin on prévoit de la pluie pour 14h, mais qu’il fait toujours sec à 10h, vous gardez quand même votre parapluie fermé ? C’est la même chose pour Noël », GLBouchez

« Ce que nous, MR, disons simplement par rapport aux fêtes de Noël, c’est que nous souhaitons objectiver et évaluer. Nous souhaitons produire une mesure qui suscite l’adhésion. La mesure, aujourd’hui, ne suscite pas l’adhésion », Denis Ducarme

Avec cette petite musique lancinante qui invite et incite au relâchement, si troisième vague il y a, celle-ci sera fortement teintée de bleue, bleue comme une façade de l’avenue de la Toison d’Or. Et si dès les premières semaines de l’année 2021, on se retrouve dans l’obligation de refermer les commerces dits non essentiels et de prolonger la fermeture de l’Horeca et des métiers de contacts, comment imaginer que la question de la responsabilité, ou plutôt de l’irresponsabilité du MR ne se posera pas rapidement ?

( Illustration, Vague bleue, huile sur toile de Roselyne Rollant 2019)

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