L’INTELLIGENCE (ARTIFICIELLE) DES HORODATEURS par Anne Löwenthal

Ixelles : je me gare (oui, quand vous habitez La Louvière et avez un truc le soir, oubliez le train, y en a pas pour rentrer) un soir vers 18h45, oubliant qu’on est dans une de ces communes où on vous fait payer le parking au-delà de 18h (jusque 20h30!). Je dors sur place parce que j’ai bu un verre (ou deux), je me réveille un peu tard, donc je sais déjà que j’aurai un PV, genre, me dis-je, l’équivalent d’un jour de stationnement à payer (c’est comme ça où j’habite et où je travaille). Normal, j’assumerai ma paresse. Je reprends ma voiture dans l’après-midi. Eh ben non, 3 fois 25 euros, dans trois enveloppes, reçues un jour, à payer avant le lendemain. Je paie, puisque la somme est due avant contestation (ben oui hein, c’est des jusqu’au boutistes), j’écris un mail (oui, parce qu’on ne peut répondre que par mail aux courriers papier, tant pis pour les fracturés numériques) pour contester, je propose de payer 25, j’explique poliment ma bonne foi et mon budget rikiki, je reçois un de ces odieux mails mécaniques, avec un refus d’annuler deux des trois PV.

Personnellement, j’appelle ça du racket. Et au risque de passer pour une vieille c****, c’était mieux avant, quand derrière ces réglementations, il y avait des êtres humains. Pour penser les choses et pour les gérer.

Anne Löwenthal (sur Facebook)

Commentaire de Claude Semal : Oui, c’est du racket. A Schaerbeek, où je devais parfois aller travailler en auto pour répéter avec du matos, c’est 25 euros pour 4 heures. Bilan : 50 euros à payer pour une journée de répet, dans ta propre ville, pour une répet pas payée, alors que tu touches 1000 euros au chômage. Soit 5% de tes revenus mensuels simplement pour garer une bagnole pendant un seul jour dans la ville où tu habites. C’est du pur délire.

 

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