MA SEMAINE EN TRAIN DE SÉNATEUR par VOSKE (expert en tout)

Parmi les juges de la Cour Pénale Internationale (CPI) qui viennent de lancer des mandats d’arrêt contre Netan-voyou, le chef d’état-major de son armée et le chef de la branche armée du Hamas, il y a le grand juriste international Theodor Meron, un juif de 93 ans, rescapé de la Shoah et… ancien ambassadeur d’Israël. Juges que ces imbéciles de propagandistes de C-News s’obstinent pourtant à oser collectivement traiter « d’antisémites ».

Quant à Netan-voyou, qui se compare aujourd’hui tranquillement au capitaine Dreyfus, que répondre qui ne soit pas une injure ? Peut-être simplement ceci : que Dreyfus était l’innocente victime d’un complot, alors que Netan-voyou est le coupable organisateur d’un massacre.
Honte donc à ceux qui, à longueur d’antenne, continuent à instrumentaliser « l’antisémitisme » pour défendre la guerre coloniale et génocidaire d’Israël, et gloire à Théodor Meron, et à ces millions d’autres juifs qui, partout dans le monde, se mobilisent pour la dénoncer. Et un salut amical aux juifs progressistes de l’UPJB qui, depuis toujours, se battent en Belgique pour faire reconnaître les droits du peuple palestinien.

On notera au passage que les termes retenus par la CPI pour qualifier les actes du premier ministre israélien et ceux du chef de la branche armée du Hamas (« crime de guerre » et « crime contre l’humanité ») sont exactement ceux utilisés par Mélenchon et les Insoumis depuis le 7 octobre 2023 pour qualifier ces mêmes actes criminels.
Vocabulaire qui leur a pourtant valu d’être systématiquement traîné dans la boue depuis un an par 90% des médias publics et privés français, sous l’accusation infamante « d’antisémitisme ». Si vous voulez mon avis, il y a peu de chances qu’ils organisent une émission spéciale pour s’en excuser. Mais les électeurs s’en souviendront peut-être.

Après avoir volé deux ans de la vie des Français en reculant l’âge de la retraite, le Sénat français, où la droite est massivement majoritaire, vient de voter la suppression d’un jour férié. Sept heures de travail gratuit « pour financer les dépenses liées au vieillissement de la population ».
Avec cinq pensions de retraite, deux chefs étoilés à son service, deux chauffeurs, un luxueux appartement de fonction et un salaire plus que confortable, le président du Sénat Gérard Larcher, confit dans son indécence, veut donc imposer aux Français les plus modestes de travailler plus pour gagner moins.

Commentaire d’Antoine Léaument dans un « tweet » : « Mais ce n’est pas possible ! On dirait l’Ancien Régime qui cherche à provoquer la révolution. Les gens n’arrivent plus à payer les factures. Réponse des sénateurs : « Travaillez gratuitement » ! À 5000 euros par mois, c’est facile de demander cela aux autres… ».
Sans compter, mon cher Antoine, 6 109,89 euros par mois « d’indemnité représentative de frais de mandat » (chiffre non-indexé de 2017), comme menu argent de poche, ainsi qu’un abonnement gratuit en première classe à la SNCF. Oui, perso, je verrai bien Larcher dans le rôle de Marie-Antoinette. J’en parlerai à Robespierre.

Il a suffi que je vous parle la semaine passée de mon intérêt pour « X Twitter » pour que je lise, ici et là, des appels courroucés à boycotter le célèbre réseau social racheté par Elon Musk. C’est entendu : ce mec est un masculiniste toxique et d’extrême-droite, qui a utilisé sa fortune et « son » réseau social pour faire élire Trump. En ce qui me concerne, il peut aller crever la bouche ouverte.
Mais ces appels au boycott se trompent, me semble-t-il, complètement d’objectif et de moyens. Car le problème de la démocratie, ce n’est pas et ce ne sera jamais un « trop plein » de liberté d’expression. Si des saloperies sont publiées sur Twitter ou ailleurs, il faut et il suffit de traîner leurs auteurs devant les tribunaux.

Mais « X Twitter », et c’est ce qui fait une grande partie de sa force et de son succès, est un espace largement auto-régulé. Vous vous abonnez aux contenus qui vous intéressent. Vous bloquez et bannissez ceux qui vous dérangent. Et vous faites finalement vous-mêmes votre propre ménage et votre propre « playlist ». Et si votre « fil » pue la merde, c’est probablement que vous aimez trop le caca.
Vous préférez un espace plus formaté comme « Facebook », censuré par des algorithmes puritains et débiles, ou on finit par ne plus voir passer que des recettes de cuisine, des photos de vacances, des chats perdus, des tutos de guitare et des pubs pour les cryptomonnaies ?

Le seul vrai problème, c’est donc la concentration des médias et des réseaux de communication entre les mains de quelques milliardaires – qui, tiens, tiens ! comme c’est étrange, sont en général de foutus réacs de la droite de chez droite. Car on fait rarement fortune en prônant la justice et l’égalité, et en distribuant son argent aux pauvres.
Cela concerne bien sûr Elon Musk, mais aussi quelques dizaines d’autres milliardaires. Pas un pour sauver l’autre.
La bonne revendication à mettre en avant, c’est donc de légiférer pour empêcher la mainmise du capital sur la presse d’opinion, les grands médias et les réseaux sociaux. Pas de se priver soi-même d’espaces d’expression, d’information et de mobilisation.
C’est de défendre la liberté de la presse en s’intéressant à la composition de son capital.
Et c’est aussi de créer et de développer des outils de communication et des médias alternatifs.

Allez, tous asymptomatiques …! (PS : …et réabonnez-vous !).

par VOSKE, expert en chats perdus, en train de sénateur et en Tesla

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