MACRON EN DIRECT À L’ORTF (dialogue) par Gilbert Laffaille

Mardi 16 janvier, Emmanuel Macron s’est offert une “conférence de presse” de deux heures et quart en direct sur TF1, France 2 et six autres chaînes “d’information” (qu’il vaudrait sans doute mieux, dans ce contexte totalitaire, appeler “chaînes de propagande”). Une illustration très parlante du rapport particulier que la Vème République (betteravière ?) entretient avec les médias. Le sujet a inspiré un dialogue très “british” à mon camarade Gilbert Laffaille, dont l’humour incisif fait je trouve toujours mouche. En libre lecture dans l’Asympto, avec la bénédiction laïque et les voeux annuels de l’auteur. (C.S.)

Comment avez-vous trouvé le président ?
Égal à lui-même.
Quels moments vous ont particulièrement marqué ?
Les plans serrés sur le carré des ministres. Visiblement ils s’ennuyaient ferme. J’ai beaucoup aimé leurs regards en coin et leur façon d’opiner quand ils se savaient filmés.
Et les propos du président ?
Il est fascinant: il peut parler de tout, indéfiniment. Sans rien dire, sans qu’on retienne rien et sans répondre aux questions. C’est très fort.
Pensez-vous qu’il a répondu aux attentes des Français et qu’il a fixé un cap ?
Il a répondu à l’attente de certains Français sans aucun doute. La ligne est claire: on ne change rien.
Pouvez-vous citer un passage particulier de cette conférence de presse ?
Certainement. J’ai beaucoup apprécié le passage sur les déserts médicaux. Ils vont être éradiqués sans qu’on augmente le nombre de médecins. C’est très fort également.
Une impression générale ?
J’ai beaucoup apprécié le ton volontaire et la détermination du chef de l’état. Il a raison: il faut se retrousser les manches et se mettre au travail. Et le dire à celui qui dirige le pays depuis sept ans.

Gilbert Laffaille (sur Facebook, et dans l’Asympto, avec l’aimable autorisation de l’auteur).

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