MACRON DÉTRUIT LA RÉPUBLIQUE ET OUVRE UN BOULEVARD À L’EXTRÊME DROITE! par Jean Lemaitre

L’ex banquier a démarré sa carrière politique par la tromperie et le mensonge. Ce néo-libéral de choc, profitant d’un François Hollande somnolant et pas très regardant, s’est immiscé comme ministre dans le gouvernement social démocrate. Il y a été placé, en marionnette téléguidée par ses vrais chefs, les grands patrons et banquiers de France.
Bien joué ! A l’heure des nouvelles élections présidentielles (2017), il a trahi le Parti socialiste, en construisant sa candidature en concurrence à ce dernier. Macron est un monarque absolu, il déteste les “corps intermédiaires” comme les syndicats, il méprise les “gens d’en bas”. Son “parti”, Renaissance, est une fiction. Dans son premier puis deuxième gouvernement, Macron a réussi à débaucher des super arrivistes, sans morale, lâchant cyniquement leurs partis d’origine, les Républicains (droite) ou du PS.

Ces “traîtres” ont gagné du galon. Mais sont affidés au chef suprême. Ils n’ont d’autre choix que de lui obéir au doigt et à l’œil. Ils oseraient critiquer leur président poutinien? Ils seraient illico presto expulsés. Leurs partis d’origine les rejetteraient. Et ces méga opportunistes tomberaient dans le puits de la honte.
L’ultra autoritaire Macron joue avec le feu. Il tord le bras à la démocratie. Qu’il dévie d’un chouia de la feuille de route qui lui est dictée par le MEDEF et les multinationales, il sautera ensuite. Mais le petit marquis, aux gants blancs et aux mains sales, n’en a cure.
Ses patrons tout puissants lui trouveront une porte de sortie: comme président de la Commission européenne ou de la Banque centrale européenne. Laissant la France en lambeaux et la République en miettes.

Par sens civique et démocratique, aux dernières présidentielles, le peuple de gauche a voté “en se bouchant le nez” (au deuxième tour) pour Macron, pour éviter que la fille Le Pen, en embuscade, ne devienne présidente de la République. Et aujourd’hui le monarque tente, en menteur patenté, de faire avaler que les électeurs progressistes, ayant voté pour lui au deuxième tour, auraient approuvé son plan de “réforme” des retraites. Bref, qu’ils lui auraient donné un mandat pour cela. Carabistouilles, il le sait, le bougre rusé !
En perpétrant ce coup d’Etat institutionnel que constitue le 49.3 (permettant d’adopter automatiquement le projet de loi sans que le Parlement ne puisse s’exprimer), Macron réduit en cendres la République (chose publique). Et fait du même coup la courte échelle à l’extrême droite la plus puante. Oui, le néo libéralisme génère l’autoritarisme et prépare le lit du fascisme.

JEAN LEMAÎTRE
Mon site écrivain et journaliste: – https://jeanlemaitre.com

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