SIMON ANDRÉ NOUS A QUITTÉ… Ah, ça !!! (cliquez sur la photo)

Simon André est passé de l’autre côté du miroir. À l’époque où j’animais le Théâtre Le Café, il formait avec Jan Hammenecker un très improbable mais très efficace duo surréalisticomique, qui fut l’un des piliers des Revues de Charlie Degotte. …Ah, ça !
Nous n’avons toutefois jamais été intimes. À part sa gentillesse, son talent, à la fois très poétique et très concret, et ses yeux de plus en plus clairs dans un visage de plus en plus ridé, je ne connaissais pratiquement rien de lui.

Il avait un très joli sourire, comme s’il était toujours très heureux de vous rencontrer. Même si, comme tout le monde, il devait parfois s’en battre un peu le scrotum.
Je ne sais même pas s’il s’appelait Simon André ou André Simon. Lui non plus, peut-être. Ça lui ressemblerait bien.
Le genre de type qu’on retrouve mort dans la rue sans même savoir comment il se nomme. Maintenant que j’y pense, je crois me souvenir qu’on l’appelait “Simon” – mais ma chérie m’appelle parfois “semal”, alors qu’est-ce que cela veut dire ?

Sur une autre photo, on le voit appuyé à une fourche (et peut-être à une houe). Ce qui signifie soit qu’il habitait à la campagne, soit qu’il avait un jardin. Ou alors, qu’il avait suivi un stage de permaculture. Va savoir.
La vie reste parfois mystérieuse.

J’embrasse ses proches et celleux qui l’aimaient.

Bises, Klod

NB: Pour lui rendre un dernier hommage, c’est ce samedi 30 novembre à 11h30 avenue du Silence à Uccle. On peut s’habiller “à la Simon”, en jaune ou en orange. Mais moi, même en chaussettes, je n’ai pas ça dans ma garde-robe.

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