YOUPIE J’AI UN I-PHONE ! par Michel Crabbé (sur Facebook)

Youpie ! J’ai un I-phone. Un iPhone un peu cassé. Et fortement fêlé. L’ancien d’un de mes fils.
Mais comme à cheval donné, on ne regarde pas les dents.
C’est formidable un iPhone. Il y a tellement de choses qu’on n’arrive jamais à faire, ca donnerait le tournis!
Il faut savoir (vous le saviez sûrement déjà, mais moi pas..) que lorsque l’on change de téléphone il faut rouvrir et réinitialiser toutes les fonctions et les toutes les applications. Les Apps comme on dit dans les milieux bien informés.
Mes enfants ayant refusé les uns après les autres de m’aider en prétextant l’un un Burn-Out scolaire, l’autre une Réa urgente à faire aux Soins Intensifs et le dernier un voyage imprévu en Terre de Feu, je me retrouvais seul face à la bécane.
Avant son Burn-Out, mon plus jeune fils avait malgré tout essayé de m’expliquer les fonctions de base.
Mais au bout de neuf minutes, il est remonté en courant dans sa chambre en me traitant d’autiste.
Pas besoin de vous. Dans l’adversité, l’homme a toujours su repousser ses limites.
D’abord et avant tout, puisque son ouverture de la machine est à reconnaissance d’empreinte digitale il convient d’enregistrer celle-ci.
Il suffit simplement de poser délicatement à l’endroit ad hoc le doigt qui servira par la suite à ouvrir le téléphone.
Comme je l’avais vu faire dans les films de Belmondo, c’est toujours le pouce que les policiers demandent au suspect d’appuyer, couvert d’encre bleue, sur le papier.
C’est donc ce que je fis sur mon iPhone. En me rendant compte plus tard, sans arriver à l’ouvrir, que c’est surtout l’index qui est le plus indiqué pour surfer (comme disait Brice de Nice..)
Finalement, combinant souplement l’action du pouce et de l’index, j’arrive à l’ouvrir. Il me faut maintenant y importer les applications les plus utiles.
Commençons par Messenger. A la 3ème pression du doigt l’appli s’ouvre (les deux premiers, trop appuyés, furent des échecs cuisants…). La chose me demande maintenant mon adresse mail (fastoche…) et mon Mot de Passe. Ah. Ouais. Je l’avais rentré il y a sept ans dans mon ancien portable et ne m’en étais plus jamais soucié depuis.
Et comme j’avais la détestable habitude de rentrer un mot de passe différent à chaque nouvelle ouverture d’application, impossible de retrouver le bon. Pas grave je clique sur ” Mot de passe oublié? “. Bien. On avance.
“Nous vous avons envoyé un code dans votre boîte mail “. Je virevolte littéralement de l’index vers celle-ci, je clique. ” Veuillez entrer le Mot de passe de votre boîte mail.”.
Etant un passionné de la Deuxième Guerre Mondiale, je me souvenais avoir rentré pas mal de mots de passe tournants autour de ce thème. J’essaie donc d’abord ” debarquement”. Prout me répond l’ordi.
J’essaye Ensuite ” Victoirefinale ” Prout. ” Berlin45″ Prout. ” icilondres ” Prout. ” Lessanglotslongsdesviolons ” Prout final.
Là, j’hésite. Ouvrir à fond les quatre becs de gaz de la cuisinière ou me jeter sous les roues du 60 dont l’horaire des Bus prévoit le passage à l’arrêt devant la maison dans moins de six minutes.
Je réussi malgré tout à retrouver un semblant de calme et décide donc de téléphoner à mon fils pour le supplier de passer m’aider. Téléphone vert. Prout. J’appuie moins fort. Prout. Je tape son nom Florian dans Contacts. Inconnu. Je tape son numéro. Non attribué.
Comme il ne faut pas de mot de passe pour ouvrir Google Maps, je vais prendre ma voiture, entrer “chercher téléphone “dans le GPS. Apparemment, du côté de Jodoigne il y aurait encore une cabine téléphonique encore en action.”

Michel Crabbé (sur Facebook)

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