DÉLESTAGE ET BLACK-OUT : SE PRÉPARER AU PIRE

Avec cet “été indien” qui traîne ses vents coulis sahariens jusqu’aux chrysanthèmes et aux citrouilles de la Toussaint, on a du mal à se projeter sérieusement au cœur de l’hiver.
Pourtant, si une période de grand froid devait succéder à cet automne estival, c’est tout notre système d’approvisionnement électrique qui, fragilisé par l’actuelle crise de l’énergie, pourrait brutalement turbuler et faire sauter le compteur.
Voici donc un petit kit de secours en cas de “délestage” (coupure de courant de quelques heures) ou même de “black-out” (panne électrique générale).
Pour vivre le meilleur, préparons-nous au pire.

Ca n’arrive pas qu’aux autres. Presque chaque année, suite à un événement climatique exceptionnel (gros orages, inondations, incendies, tornades, chutes de neige…), nous apprenons que telle région de France, ou tel village de Wallonie, a été privé d’électricité pendant quelques heures ou quelques jours.
Que ce soit sous les coups d’un bulldozer, lors de grands travaux en ville, ou sous les coups de la foudre, au fin fond de nos campagnes, nous avons tous déjà connu, pendant quelques minutes ou quelques heures, ces interruptions accidentelles du réseau électrique.
Mais ce qui s’annonce aujourd’hui est à la fois plus global et plus sérieux.
En 2018, bien avant donc “l’affaire du gaz russe”, le Centre National de Crise, un organisme officiel de l’État Belge, évaluait la mise en route d’un “plan de délestage” (c’est à dire d’une coupure “volontaire” du réseau pendant trois ou quatre heures) comme un événement “possible”.
Les actuelles tensions du marché mondial de l’énergie, avec les difficultés d’approvisionnement qui en découlent, ont évidemment augmenté depuis cette “potentialité”.
A cette situation internationale tendue s’ajoute en outre aujourd’hui la situation particulière de la France, où plus de la moitié des centrales nucléaires sont à l’arrêt pour cause de panne ou d’entretien. Notre grand voisin hexagonal, qui devrait être en principe exportateur de son électricité, doit ainsi lui aussi en importer.

Une coupure de courant de deux ou trois heures, qui se ferait dans le cadre d’un tel “plan de délestage” maîtrisé, ne ferait sans doute guère de dégats.
Les congélateurs, par exemple, pour peu qu’on les laisse fermés, ne devraient pas souffrir d’une  brève interruption du courant.
Mais si la chose devait se prolonger pendant un ou plusieurs jours, les conséquences en cascade seraient de plus en plus difficiles à maîtriser.
Comme on dit, les emmerdements volent toujours en escadrille.
Aux premières prévisibles difficultés domestiques (éclairage, chauffage, alimentation,…) viendraient rapidement s’ajouter l’impossibilité de retirer de l’argent liquide (plus de Bancomat…), la fermeture des magasins (plus de caisses enregistreuses ni de frigos), l’interruption du trafic national et international (plus de feux rouges, plus de signaux, plus d’avions et plus de trains) et d’énormes difficultés de communication (les téléphones, les ordinateurs et l’internet seraient nécessairement impactés par la panne… tant que vos batteries fonctionnent !).
S’il gèle à pierre fendre, le premier problème à résoudre sera en outre celui de la température.
On a parfois l’illusion, dans un appartement en ville, de ne jamais vraiment souffrir du froid.
J’ai ainsi pu vivre dans deux appartements à Bruxelles sans pratiquement devoir me chauffer. En fait, ce sont mes voisins du dessus et du dessous qui le faisaient “gracieusement” à ma place ! J’étais chauffé sans le savoir par le plancher et par le plafond. Mais si tout le monde doit couper son chauffage en même temps, ça va cailler sec dans les HLM. Car même si vous vous chauffez au gaz, au fuel ou aux pellets, vos chaudières ont besoin d’électricité pour fonctionner (allumage, pompes d’alimentation, etc…). Seuls ceux qui disposent d’un “vrai” poêle à bois échapperont au problème.

Pourtant, avec un investissement de quelques dizaines d’euros, au pire de quelques centaines, vous pouvez déjà éviter les plus cruels de ces désagréments. Il faut simplement y réfléchir et s’y préparer.
Cela représente certes un “budget”, mais vous aurez aussi l’occasion d’utiliser vos achats en d’autres circonstances (camping, chauffage d’appoint, etc…).

Commençons donc par lister les problèmes et les solutions.
En cas de black-out électrique, vous allez devoir 1/ vous éclairer ; 2/ vous chauffer ; 3/ boire et vous nourrir ; 4/ communiquer avec les autres et continuer à vous informer ; 5/ produire de l’électricité ; 6/ rassurer et distraire vos enfants ; 7/ … adapter ce programme “de base” à votre situation concrète (si vous habitez un dixième étage, il faudra par exemple être physiquement capable de renoncer à l’ascenseur… ou trouver un autre hébergement).

1/ l’éclairage.

Il vous faut :
– une lampe frontale (on en trouve chez Décathlon pour quelques euros)
– une “lanterne” à piles pour éclairer la pièce principale où vous vous “réfugierez” (ibidem).
– un stock de piles.

Si vous pouvez investir un peu plus : pour 75 euros, Goal Zéro a un modèle de lanterne (modèle 600) avec une manivelle (qui fonctionnera donc même sans piles) et une sortie USB (bien pratique pour recharger votre téléphone). D’autres marques ont peut-être les mêmes fonctionnalités à moindre coût. A vous de chercher.
Les bougies sont très romantiques, mais le risque d’incendie est réel.
J’ai même connu cette époque où les parents garnissaient encore les arbres de Noël avec de (vraies) petites bougies allumées. Mettre une vingtaine de flammes dans un arbre résineux me semble aujourd’hui du pur délire, et la dernière chose que vous voulez faire est sans doute mettre le feu à votre appartement.
A vous de voir. De toutes façons, dès qu’il y a un feu allumé, il faudra aussi impérativement prévoir un extincteur à portée de main.

2/ le chauffage.

Si vous habitez la campagne, vous avez peut-être déjà un de ces vieux poêles à bois en fonte, que l’on charge sur le côté (ou par le dessus) avec des bûches. Bingo !
Pas si vieux que ça, d’ailleurs. Il y a quinze ans, j’ai acheté un poêle Godin neuf à 800 euros. En France, il chauffe toute notre maisonnette.
A terme, c’est un excellent investissement, car nous ne manquerons en principe jamais de bois, ni en Wallonie ni en France. En ville, c’est plus compliqué.
D’abord, il faut impérativement avoir une cheminée pour l’évacuation des gaz. Or vous êtes peut-être, comme je le suis à Bruxelles, simplement locataire de votre appartement.
Attention également si vous vous chauffez au fuel, au gaz ou aux pellets. Ne vous croyez pas tiré d’affaire : votre chaudière utilise elle aussi de l’électricité pour fonctionner.
Soit il vous faudra donc l’alimenter (voir paragraphe “produire de l’électricité”), soit il vous faudra impérativement utiliser un autre chauffage d’appoint.
N’essayez pas dans ce cas de chauffer toute la maison.
Choisissez la pièce la plus confortable et/ou la mieux isolée, et faites-en provisoirement votre unique lieu de vie.
Pour ma part, comme chauffage d’appoint, je vous conseillerais un brûleur à gaz transportable (on en trouve à partir 30 euros) relié par un flexible à une grosse bonbonne de butane (12 ou 15 litres). Vous aurez ainsi de quoi voir venir.
C’est un chauffage “radiant” (comme dans les terrasses des cafés), et donc plutôt “directionnel”. Il ne “chauffe” pas la pièce, mais ce qu’on met devant. Vous savez donc où vous mettre (mais pas trop près : il faut tout vous dire !).
Par ailleurs, il faut toujours laisser une fenêtre entr’ouverte dans la pièce pour l’aération (car le chauffage dit “au gaz” consomme aussi… votre oxygène).
Il existe également des petits radiateurs d’appoint au pétrole (carburant à trois euros cinquante le litre). Mais il faut pouvoir en supporter l’odeur, même quand on le proclame “inodore”. C’est parfois un bon plan B (ou D).

3/ la nourriture et la cuisine.

En cas de “rupture de normalité”, il est toujours utiles d’avoir chez soi un stock de nourriture. Oui, je sais, cela fait un peu “survivaliste” de la 25 ème heure, ou apprenti Mormon attendant le jugement dernier, mais c’est peut-être simplement de la prévoyance et de la prudence.
Je comprends mieux aujourd’hui pourquoi ma grand-mère, qui avait connu deux guerres mondiales, avait toujours un stock de sucre et de farine dans son buffet.
Regardez ce qui s’est passé récemment avec les “ruptures” de moutarde en France ou de papier WC en Belgique. C’est complètement dingue, car le problème est ici psychologique avant d’être économique. En Belgique, on peut continuer à nager dans la moutarde. Et en France, on peut s’essuyer le cul par palettes entières. Pas l’ombre d’un poil de problème d’approvisionnement. Tout se passe dans la tête.
Je reviens à l’instant du “Super U” de Saint-Martial d’Albarède : au rayon “moutarde”, six mois après, c’est toujours le désert de Gobi ! ( j’ai rapporté deux pots de “Bister” à tous mes copains Français, qui les ont reçus comme des boîtes de caviar. Fume, c’est du Belge !).
Or si une pénurie imaginaire peut poser de tels problèmes, imaginez l’affaire avec une “vraie” !
Car en cas de panne électrique générale, TOUS les magasins vont devoir fermer, ce qui risque de provoquer rapidement des scènes de panique et de pillage pour s’approvisionner.
Autant éviter ce genre de désagréments en stockant chez vous quatre boîtes de couscous et deux tablettes de chocolat. À vrai dire, un peu plus : de quoi manger à quatre (si vous êtes quatre) pendant dix jours.
Songez aussi, avant de taper dans vos précieuses réserves, à consommer prioritairement ce que vous conserviez au frigo (et qui sinon va rapidement “se gâter”).
Et puis, ne pensez pas seulement aux calories, mais aussi au plaisir de manger et de cuisiner (c’est bon pour le moral). N’oubliez donc pas, en faisant vos provisions,  les condiments, les épices, les petits bonheurs, les petits en-cas. Quitte à bouffer des conserves, autant que cela soit bon et que cela vous fasse plaisir.
Pour réchauffer tout cela, un simple réchaud de camping à gaz fera l’affaire (du genre à visser directement sur la bonbonne).
Avec, bien sûr, quelques recharges de Butagaz  (ne prenez pas les petits formats “boîtes de thon”, qui sont vraiment uniquement destinés à la rando).

4/ l’eau.

L’air de rien, c’est le premier de nos besoins vitaux. Mais comme on n’a qu’à ouvrir un robinet pour la faire couler, on ne s’en rend plus vraiment compte.
C’est en principe la force de gravitation seule qui fait descendre l’eau des châteaux d’eau aux robinets des maisons. Mais d’autres endroits du circuit de distribution utilisent des pompes électriques. Au bout de quelques jours, vos robinets vont donc peut-être se tarir.
Or il faut compter trois litres d’eau par jour et par personne – uniquement pour la boisson et l’alimentation. Soit 84 litres par semaine pour une famille de quatre personnes.
Il existe aujourd’hui de bien pratiques “fontaines” en bouteilles de 20 litres. Ou des jerricans rectangulaires de 25 litres, faciles à remplir, à déplacer et à ranger.
Evidemment, ça prend de la place.
On peut aussi opter pour un filtre Berkey, qui rend potable l’eau de pluie ou l’eau d’un ruisseau, et élimine 99,9 % des virus, bactéries, métaux lourds et autres pollutions chimiques.
C’est un investissement lourd (entre 350 et 450 euros, 200 pour une imitation), mais vous serez bien content de l’avoir le jour où l’eau manquera vraiment au robinet.
En attendant, on peut toujours trouver de la flotte à 30 cents en grandes bouteilles, mais il faut aussi trouver l’endroit où les stocker.

5/ Stocker et/ou produire de l’électricité.

Vous aurez au minimum besoin d’électricité pour recharger vos lampes et vos téléphones portables (NB: rappelez-vous que la lanterne 600 à une petite manivelle et une sortie USB, c’est déjà un bon début). Vous trouverez aussi dans le commerce des “powerbank” (autour de 20 euros) qui vous permettront de recharger deux ou trois fois votre téléphone. Il faut évidemment préalablement recharger votre batterie avant que le problème ne se pose.
Si nécessaire, il existe même des “kits” solaires nomades à partir de 100 euros (petits panneaux solaires pliables de 4 à 28 watts + une batterie portable de 4000 à 20000 mAh).
Mais pour pouvoir les utiliser en ville, il faut au moins avoir un accès direct au soleil, un jardin, une fenêtre plein sud, une terrasse ou un balcon bien exposés, ce qui n’est pas toujours évident.
En rando (c’est fait pour ça) vous pourrez même fixer directement le panneau sur votre sac à dos.
Si vous avez besoin de plus d’électricité (par exemple, pour faire marcher une chaudière ou un poêle à pellets, ou alimenter un frigo), vous devez faire un calcul de la consommation pour déterminer la nécessaire puissance de votre batterie.
À partir de 500 euros, avec toujours le même problème d’accès au soleil, vous avez déjà des panneaux solaires mobiles beaucoup plus puissants (de 50 à 300 watts) et une batterie plus musclée (de 200 à 6000 Wh).
Avec des panneaux solaires fixes sur votre toit, vous augmenterez évidemment aussi votre indépendance énergétique, mais c’est un autre budget (10.000 euros), et ce n’est pas vraiment l’objet de cette chronique. Si vous êtes déjà électriquement autonomes, avec ou sans coupures, vous le resterez !
Il existe une autre solution envisageable : c’est le transformateur, la génératrice électrique à essence.
On en trouve dans le commerce et les Brico à partir de 200 euros.
Ici, le problème est ailleurs : c’est le bruit et la fumée.
Cela peut donc parfois être une (bruyante) “solution” à la campagne, mais pratiquement jamais en ville.

6/ Communiquer.

Il sera indispensable pour vous de continuer à communiquer avec vos amis et avec vos parents, ainsi que de pouvoir écouter les communications des autorités (et éventuellement, leurs éventuels commentaires critiques. Comptez sur nous pour cela !).
Il vous faudra donc au minimum pouvoir recharger vos téléphones portables.
Une petite radio à piles serait aussi la bienvenue (tous les téléphones n’ont pas la fonction “radio” intégrée). L’accès à internet restera probablement précieux (mais il vous faudra pour cela alimenter également votre routeur et votre ordinateur).

7/ Tout le reste.

Si vous avez des enfants, songez aussi à eux. Ils seront probablement privés de télé et d’écrans, dans un climat un peu inquiétant. Prévoyez des jeux de société, des livres, des activités communes. Une telle situation peut en effet être très angoissante, ou au contraire se révéler plutôt amusante. On est à la limite du jeu, de l’aventure. Positivez.
Beaucoup de choses dépendront de votre propre attitude. Soyez préparé et détendu.
Comme je l’ai brièvement indiqué ci-dessus, des solutions techniques existent pour pratiquement tous les problèmes évoqués, et cela, pour pratiquement tous les budgets.
La seule chose que l’on ne puisse ni acheter, ni vendre, ni réduire à une question d’argent, ni faire à votre place, c’est de percevoir vraiment le problème.
En fait, le premier problème, et parfois le seul problème, c’est vous. C’est moi. C’est nous.
C’est notre capacité commune à comprendre et à anticiper les événements. Et à réagir en conséquence.

Claude Semal le 29 octobre 2022

NB : si vous souhaitez être prioritairement prévenus en cas de rupture d’approvisionnement d’énergie, vous pouvez toujours vous inscrire sur ce site gouvernemental :
https://economie.fgov.be/fr/themes/energie/securite-dapprovisionnement/electricite/penurie-delectricite/le-plan-de-delestage-et-vous

4 Commentaires
  • Pascal Piette
    Publié à 08:23h, 08 décembre

    Le “black-out” !!!
    Cela fait au moins 20 ans que systématiquement l’on joue à nous faire peur avec cette possible (?) grande coupure générale d’électricité sans que cela ne se soit jamais produit ! J’avance au moins une explication : pouvoir prolonger les centrales nucléaires et/ou prolonger ou construire de nouvelles infrastructures de centrales au charbon ou autres polluantes !

    • Semal
      Publié à 08:49h, 08 décembre

      C’est possible, mais aujourd’hui, on est visiblement passé dans une autre dimension. En France, la moitié du parc nucléaire est à l’arrêt, et des coupures de courant sont également annoncées. Et le “semi boycott” du gaz russe a évidemment aussi des conséquences sur l’approvisionnement énergétique de l’Europe.

  • Guy Leboutte
    Publié à 13:06h, 29 octobre

    Note pour les propriétaires d’une installation photo-voltaïque (c’est mon cas): en l’absence de courant dans le réseau, ces installations ne fonctionnent pas, car elles doivent être synchronisées à ce dernier !
    Il existe depuis peu des onduleurs qui peuvent produire aussi de manière autonome, dont le prix doit être supérieur aux onduleurs standard, qui est autour de 1.000 euros. Je prends des informations plus précises.

    • Guy Leboutte
      Publié à 23:24h, 02 novembre

      De mon principal conseiller, un ami ingénieur:
      C’est un sujet qui me tient à cœur.
      La solution idéale pour faire face aux problèmes évoqués, que l’on risque de subir cet hiver, est une « Power Stations » (désolé je ne connais pas le nom français), un boîtier de la taille d’une beauty case de dame, contenant
      – une batterie
      – un onduleur 230V
      – un chargeur pour la batterie à entrée MPPT, qui permet une alimentation par un ou quelques petits panneaux photovoltaïques.
      Bien mieux qu’un générateur à essence, bruyant, polluant er et cher à l’usage.
      Elle permet en cas de coupure de courant, d’alimenter son frigo, des lampes, de l’électronique, l’électronique et la pompe de circulation d’un chauffage central etc. Attention : pas par contre tout ce qui chauffe, donc pas de cuisinière électrique, lave-linge, lave-vaisselle. La capacité est insuffisante.
      En cas de blackout, d’être rechargé le jour par des panneaux PV, voir photo plus haut.
      Voire, et c’est là le clou de l’histoire, de simuler un réseau électrique pour ton onduleur existant, afin qu’il puisse produire à partir des tes panneaux sans devoir être remplacé par un onduleur hybride ou complété par un onduleur autonome ! Du coups de pouvoir cuisiner, laver le linge etc. le jour grâce à tes panneaux en toiture. En théorie en tous cas, je compte tester prochainement la chose.
      Je me suis construit il a y quelques années un tel boîtier, car les caractéristiques des solutions proposées ne me satisfaisaient pas assez.
      Entre temps le marché offre des produits satisfaisants et moins chers, j’en ai acheté 3 de tailles différentes depuis lors, conseille de le faire à tous mes amis, famille etc..
      Voici d’ailleurs en pièce jointe un comparatif que j’avais fait il y a un an pour mon amie Sophie en Belgique.
      Je recommande vivement une technologie de batterie LiFeO4 (plutôt de Li-Ion classique), certes plus chère mais qui offre beaucoup plus de cycles de recharge donc une durée de vie beaucoup plus longue.
      Du coup je recommande de leader mondial du marché, le chinois PowerOak, vendu en Europe aussi sous la marque Bluetti.
      A acheter en ligne uniquement. Ils ont un très bon service clientèle.
      Ne perd pas de temps, cela risque prochainement d’être trop tard !…

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