L’Asymptomatique tombe le masque : UN AN ET TOUTES SES DENTS

Chers lecteurs et lectrices de l’Asympto,

Cela fait pile-poil un an que les confinements à répétition nous ont poussé à créer ce web magazine.
Plus de 500 billets, chroniques et interviews en témoignent.
Nous étions condamné·es à vivre confiné·es dans nos cuisines, nous avons délibérément ouvert une fenêtre sur le monde.
Et vous avez été plus de 800 à ce jour à vous abonner à “l’Asymptomatique”, “le web magazine à prix libre”.

Arrêtons-nous un instant sur ce “concept”. Il échappe totalement à toute logique marchande. Ce n’est pas cette “fausse gratuité”, qu’on vous fait payer en douce par des “pourriels” et des pubs dans la marge.
C’est juste un échange amical entre des gens qui écrivent et des gens qui lisent. Il nous permet pourtant de faire vivre ce média. L’argent circule entre nous, mais il n’a ni les oripeaux du commerce, ni ceux du pouvoir.
Notre contributeur le plus motivé (ou le plus généreux) nous verse quinze euros par mois. Nous avons bien sûr quelques abonné·es à “un euro par an”, mais quelques autres aussi, plus nombreux, à septante-cinq. Chacun·e donne ce qu’il veut, ce qu’elle peut. Étonnant, non ?
Nous avons même parfois été “payés” en timbres-poste ou en fruits du jardin (note de Claude : chuuuttt, ne me dénoncez pas auprès de mes collègues… je les ai gardés pour moi !).

Le COVID-19 a profondément impacté notre vie quotidienne, notre vie professionnelle, l’organisation de la société et l’exercice du pouvoir. Toutes les anciennes grilles de lecture sont souvent devenues obsolètes.
C’est peu dire qu’il a fallu renouveler notre regard et nos concepts pour arriver à repenser ce “nouveau monde” numérique et covidé. L’air de rien, c’est du boulot.
Cette dernière année, nous avons donc tous et toutes appris à “vivre avec” le virus, mais aussi à “vivre avec” la désinformation. Les firmes pharmaceutiques, dont le budget “communication” est presque le double du budget “recherche”, ont un peu partout leurs obligés. La presse “mainstream” s’est régulièrement mise en mode “correspondance de guerre” : “…de notre envoyé spécial Rue de la Loi”.
Le gouvernement décide, et certains médias font le service après-vente : “Je ne veux voir qu’une seule seringue dans les rangs !”. Dans le temps, on appelait simplement cela de la propagande.

C’est peu dire que l’existence de regards variés, de biais différents (…quitte à loucher !), sont indispensables à la démocratie, qui ne se résume pas à des parlements élus (surtout quand ces parlements sont superbement ignorés par des gouvernements qui décident en cercles très restreints).
Nous ne prétendons pas réinventer tout seuls “l’indépendance de la presse”, ce si précieux quatrième pouvoir, mais nous voulons, avec d’autres, être le caillou dans la chaussure des pouvoirs.
Nous n’avons pas non plus voulu remplacer une propagande par une autre.
Nous ne sommes d’ailleurs pas toujours d’accord entre nous.
A contrepied des ukases de la propagande d’État et des carabistouilles des “fakenews”, nous tentons simplement, chaque semaine, de porter un regard ironique, rationnel et critique sur l’actualité.

Par ailleurs, comme vous l’avez constaté, nous ne parlons évidemment pas que du Covid-19.
Nos intérêts multiples nous mènent aussi vers la culture, le féminisme, les luttes sociales,… comme nous décortiquons parfois simplement dans nos chroniques les petites absurdités de la vie.
En vous abonnant ou en vous réabonnant, vous nous aidez bien sûr à poursuivre cette aventure.
Mais avec ou sans nous, continuez surtout à varier vos sources d’information !

Merci et à la semaine prochaine,
Irène, Luke et Claude pour la rédaction de l’Asympto

Collector : notre premier “éditorial”.

ENFIN, UN COMPLOT RÉUSSI !

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