Tom Theuns et Aurélie Dorzée FOLK WALLO·FLAMOUCHE

Ce duo belgo-belge, ou plutôt wallo-flamand, en couple à la scène comme à la campagne, compose une musique originale aux confins du folk, de la “world music” et des “troisièmes musiques”.

Tom Theuns et Aurélie Dorzée habitent, comme on dit, “un petit coin de paradis”.
À une douzaine de kilomètres d’Amay, une maison rouge en bois au bout d’un chemin, à côté d’un potager visiblement fertile, sur un terrain où ils ont planté une quarantaine d’arbres fruitiers. Depuis la réserve naturelle qui le jouxte, des couleuvres grandes comme mon bras viennent gober les grenouilles émeraudes et dodues de leurs mares.
La nature par ici semble douce et cruelle.
Sur leur terrasse en bois, ils ont les pieds dans l’eau de leur piscine naturelle, creusée à l’arrache pendant le “Premier Confinement”, où se dandine ce midi une carpe koï préhistorique, trop grande sans doute pour intéresser les serpents voisins.
Perdu en pleine nature entre toilettes sèches et panneaux solaires, ce rêve écolo prend, en ces premiers jours de juillet, un caractère résolument estival, que l’on devine pourtant pouvoir se muer, au plein cœur de l’hiver, en une confortable “cabane au Canada” sous la neige, avec poêle à bois ronflant sous le fumet du pot-au-feu maison.

Tom joue de la guitare et de la mandoline (et d’autres instruments à cordes), et Aurélie, du violon, de l’alto et de la « viole d’amour » (ou « viola d’amore »)  – un instrument de la famille des violes, d’origine orientale, avec une rosace et des cordes “sympathiques” qui vibrent sous le manche avec les autres cordes et  lui donnent ainsi une “réverbe” naturelle.
Il et elle chantent en outre merveilleusement bien ensemble, dans une tessiture si étendue qu’elle foutrait le bourdon à la petite sœur d’Ivan Rebroff.
Tom se balade entre des graves rocailleux à la Tom Waits et l’harmonieuse voix de tête des castrats, tandis que, une ou deux octaves au-dessus, la voix d’Aurélie, si pure quand elle chante un “traditionnel” moyenâgeux dans les médiums, ose parfois ironiquement s’aventurer, avec autant de justesse opératique, dans des staccatos chromatiques aux frontières du contre-ut.
Sur leur double dernier opus, le très beau “The Seven Gardens” (1), ces amoureux des sons et des mots jonglent avec pas moins de sept langues. J’en avais reconnu six : le français, le néerlandais, l’anglais, l’allemand, l’italien… et le wallon. Mais le basque, que j’avais pris pour du volapuk, m’avait, je l’avoue, échappé.

Constant Charneux et sa “sirène d’amour”, l’ancêtre “violoneux”, Festival de Champs ’73.

La Belgique a beau être un “pays petit”, je n’avais jamais vu Tom et Aurélie en scène.
Si je connaissais au moins le nom d’Aurélie Dorzée, je n’avais entendu parler d’Ambrozijn (2), le groupe gantois de Tom Theuns qui fit pourtant là-bas les beaux jours des bals folks au début des années 2000. Mais il est vrai que la frontière linguistique a parfois chez nous des allures de Mur de Berlin barbelé.
Il a fallu que j’aille par hasard écouter au Château d’Hélécine une lecture publique de la Maison Éphémère, la compagnie théâtrale de mes copains Brigitte Baillieux et Guy Theunissen, pour que je découvre enfin ce duo étonnant. Ils y jouaient leurs œuvres en contrepoint des textes de Grégoire Polet sur la Belgique, et les avoir découvert m’a aussitôt donné envie de vous les faire découvrir.

Claude Semal

NB : Quand je les ai félicités pour la qualité sonore d’un double album “enregistré à la maison”, ils m’ont regardé comme si j’avais vanté la fraîcheur iodée de leur cabillaud. Et pour cause : leur dernier album a été enregistré… en studio. Le mystère est je crois résolu. Depuis sept albums, ils sont en effet produits par la firme belge “Homerecords”. Ce qui, sur le site en néerlandais de Tom, m’a été “traduit” par “Google translate” en “… enregistré à la maison”. Toujours se méfier de l’Intelligence Artificielle : elle est trop souvent le visage contemporain de la bêtise ;-).

Une table en plein air sur une terrasse en bois, quelques pincées de chants d’oiseaux en décor sonore, une cafetière italienne et trois tasses. J’allume la fonction “enregistreur” de mon Iphone. Comme souvent, la discussion démarre sur des chapeaux de roues. Aurélie, Tom. Tom, Aurélie… Après vingt minutes, coup d’œil à l’écran.

…Merde ! L’enregistreur n’a pas démarré. J’aimerais me cacher sous la table.
Aurélie propose gentiment de tout recommencer. …Allez !
Interview d’Aurélie Dorzée et Tom Theuns, seconde prise. Clap !

Claude : Comme beaucoup de gens de ma génération, j’ai croisé la musique folk à la fin des années ’60, quand, dans le sillage de Pete Seeger, une nouvelle génération de jeunes musiciens a commencé à collecter les vieilles musiques populaires… et à les jouer en scène. Cette musique a rapidement eu, en Wallonie, ses festivals (Champs/1973, le Temps des Cerises/1976,…) et une émission radio à la RTB (Marie Clap’Sabots/1975). Toi, Aurélie, après des études de violon aux Conservatoires de Bruxelles, Liège et Mons, j’ai lu dans ta propre bio que tu étais venue au folk… via le compositeur hongrois Béla Bartók. Explique-nous ça !

Aurélie : C’est vrai que je suis tombée amoureuse de cet univers musical en travaillant au violon, à l’Académie, les “Danses Roumaines” de Bartók. C’est une compilation de mélodies collectées dans les Balkans, et plus précisément en Roumanie, puisque Bartók, bien que Hongrois, était originaire de ce pays. Mais ce n’était pas une démarche “cérébrale”. J’ai été immédiatement touchée par cette musique de façon très physique et concrète. J’ai été embarquée par son côté rugueux, répétitif, grinçant, profond. Après ça, j’ai fait plusieurs stages de musique “trad” à Neufchâteau, pour trouver mon propre chemin vers cette énergie rythmique et mélodique.

Claude : Tu es aussi partie je crois en Hongrie ?

Aurélie : Oui, j’ai reçu une bourse de la Communauté Européenne et j’ai fait cinq séjours là-bas. Mais cela ne s’est pas très bien passé, et j’en suis un peu revenue. J’ai souvent trouvé porte de bois. On ne m’a par exemple pas laissée avoir accès aux rouleaux de cire avec les enregistrements originaux de Bartók. Comme si les musiciens “trad” voulaient là-bas rester seuls maîtres de “leur” musique, et ne pas laisser “des étrangers” y avoir accès.
Paradoxalement, ce sont les gitans qui, en voyageant, ont fait connaître ces musiques d’Europe Centrale au monde entier, mais en Hongrie, la musique “trad” semble participer à ce socle culturel très nationaliste et xénophobe sur lequel Orban a aujourd’hui assis son pouvoir. Or je suis très allergique à toute forme de nationalisme, que ce soit en Hongrie ou en Wallonie. C’est épidermique.

Claude : Je crois qu’il sera difficile de construire un pouvoir fort chez nous en faisant chanter aux gens “La petite Gayole” et “Lolotte“, mais je comprends ce que tu veux dire (rires). Tom, toi tu es je crois Gantois.

Tom : Je suis né et j’ai grandi à Anvers, mais je suis venu habiter ensuite à Gand. Comme chanteur et guitariste, j’ai d’abord fréquenté un peu la scène rock et les musiciens qui allaient former “Deus”, puis très vite, je me suis tourné vers le folk et nous avons créé le groupe “Ambrozijn” (“Ambroisie” in het frans).
On début, on donnait essentiellement des “concerts”, mais comme il y a eu de plus en plus de demandes pour animer des “bals folks”, on a créé une “branche” du groupe qui s’est spécialisée là-dedans, sous le nom de “Balbrozijn”– avec un répertoire spécial.

Claude : Tu as une tessiture de voix assez impressionnante, avec de très beaux graves, et de très beaux aigus. Tu as beaucoup travaillé ta voix ?

Tom : J’ai accompagné beaucoup de gens à la guitare, et en faisant des secondes voix. Dans ces cas-là, tu cherches naturellement à placer ta voix en-dessous ou au-dessus de la voix lead. Et j’ai surtout beaucoup pratiqué.

Claude : En Flandre, les gens chantent-ils surtout en anglais, ou en néerlandais ?

Aurélie joue ici son “violon trompette” (qu’on voit aussi sur le 33T “Champs 73” au-dessus)

Tom : Les deux, mais ces dernières années, ce qui est le plus remarquable, c’est que les gens chantent de plus en plus souvent dans leurs patois régionaux – même dans les groupes de pop / rock ! À la télé aussi, on enregistre de plus en plus souvent les feuilletons en patois, et ils sont sous-titrés en-dessous en Algemeen Beschaaf Neederlands (ABN). Comme si les gens voulaient ainsi prendre une certaine distance avec la langue “officielle” qu’ils avaient apprise à l’école. Mais c’est vrai aussi qu’en Flandres, ces patois locaux restent des “langues véhiculaires” qu’on parle dans les cafés, les commerces, les transports publics.

Aurélie : Ce qui complique d’ailleurs la vie de ceux qui apprennent le néerlandais, parce qu’au final, tu ne comprends toujours rien à ce qu’ils racontent.

Tom : Mais moi non plus, je ne comprends rien à ce qu’ils racontent ! (rires).

Aurélie : La situation est fort différente en Wallonie, ou la langue véhiculaire est presque partout le français. Par ici, il y a encore le milieu agricole où les fermiers parlent entre eux le wallon. Mais dans la plupart des magasins, on parle français. Les “particularismes” régionaux se retrouvent plus dans les “accents” locaux que dans la langue elle-même.

Claude : Il y a, ai-je cru entendre, une ou deux chansons en wallon sur votre double CD. “Li Boukete”, ça veut bien dire “la crêpe” ? C’est une chanson “inventée”, ou c’est un traditionnel ?

Aurélie : Un peu les deux. C’est une histoire qu’on raconte traditionnellement dans les familles à Noël, et nous en avons fait une chanson. Cela raconte la fabrication d’une crêpe, une grosse crêpe super épaisse qu’on mange à Noël avec du boudin.
Je crois qu’on peut ainsi aimer et valoriser les particularités de sa propre culture, et en même temps, rester ouvert à la culture des autres.
Moi je suis tombée amoureuse d’un Flamand, et grâce à lui, j’ai découvert la culture flamande et ce qu’elle a de poétique, dynamique , entreprenant, drôle, libre. A travers l’art, et plus généralement dans la vie, on peut et on doit véhiculer de l’amour, et pas de la haine. Celle qui précisément fait le pain béni des extrémistes, extrêmement dangereux ce petit virus qui se répand, on voit où ça nous emmène…

Koï koï koï, même les poissons font de la musique

Claude : Tom, sur le disque, tu chantes une jolie bossa-nova en flamand. Pardon, “en anversois”. Chez nous, Guy Cabay avait ça en wallon, et Pierre Barouh, qui était amoureux de la musique brésilienne, en français. Mais je ne suis pas suffisamment bilingue pour avoir compris ce que la chanson racontait…

Tom : C‘est une traduction libre de la chanson originale d’Antônio Carlos Jobim. Au début, il avait reçu beaucoup de critiques, parce que les accords de la Bossa sont parfois bizarres, et les mélodies chromatiques aussi. Par exemple ici (il se met à chantonner), je chante une quinte bémol. Les gens ne sont pas habitués à ça, et ils avaient le sentiment qu’il chantait “faux”.

Claude : C’est un petit clin d’œil au chromatisme de vos propres mélodies ?

Tom : Peut-être. J’aime bien que les gens se disent : “… mais, allez, c’est quoi, cette musique” ? Cette chanson-là, c’est une sorte de réplique (rires).

Claude : La notion de justesse est souvent assez relative. Dans la musique tsigane, on attaque par exemple souvent les notes par en-dessous, par glissando.

Aurélie : Oui, mais il ne faudrait pas faire passer ça pour de l’imprécision. Ce sont d’autres « codes ». Les musiques orientales ont chacune leur modus operandi, qui peut être complexe pour un occidental. En Turquie, par exemple, chaque mode a son tempérament, sa propre couleur .

(Aurélie s’interrompt pour crier et frapper dans ses mains. Je me demande si c’est une démonstration rythmique de ce qu’elle est en train de me raconter, mais elle essaye simplement de chasser un geai qui est en train de lui bouffer toutes ses cerises).

Claude : En scène, vous avez parfois, je trouve, “l’élégance des clowns”, et l’ironie de vos citations musicales passe parfois aussi par vos corps. Au cours de votre formation, vous êtes passés par la case “clown” ?

“La Linea”, un spectacle sans paroles créé en Norvège !

Aurélie : Pas vraiment, mais on a seulement fait un stage de mime à Paris. Et puis, nous avons deux spectacles “jeunes publics” qui ont beaucoup tourné, dont l’un a été créé en Norvège.
Cela s’appelle “La Linea”. C’est un spectacle visuel et musical, sans paroles.
Tom est le gardien d’une frontière imaginaire, c’est “le soldat”. Et moi je suis “une migrante” qui essaye de passer cette frontière.
Avec le metteur en scène norvégien, on a beaucoup travaillé sur la théâtralisation du spectacle, sur toutes ces techniques corporelles, car tout doit passer dans les corps et dans la musique, sans aucun autre apport verbal.
On a un autre spectacle en français, “Pipa Polo”, que nous avons joué 250 fois, et qui raconte l’histoire de la fille imaginaire de Marco Polo, “Pipo”, qui suit la Route de la Soie jusqu’en Chine pour apporter les sept plus belles musiques du Monde à son père, qui est prisonnier là-bas.

Tom : Ce que tu appelles notre “corporalité” de clown musicien vient sans doute de la mémoire de tout ce parcours, mais c’est inconscient. Nous, on se concentre sur notre musique, et le corps “fait avec”.

Claude : Sur votre double CD, il y a une chanson qui tranche franchement avec tout le reste, comme si on avait brusquement ouvert la télé au pire moment des informations. Cela parle je crois de l’immigration en Italie, avec un univers beaucoup plus proche de la réalité sociale, et avec un sous-texte assez radical.

Aurélie : C’est un… allez, “verzameling”… (Je n’en crois pas mes oreilles. Aurélie, la wallonne… ne trouve plus un mot en français !).

Claude : Euh… “collection” ?

Aurélie : C’est ça, une compilation d’extraits de “Partir”, un livre d’Eric de Luca, un écrivain de Napoli. Bien sûr, le sujet nous touche ! C’est un sujet universel, et depuis toujours, il y a des migrants…

Claude : Cela doit vous sembler d’autant plus insupportable que vous, avec votre musique, vous voyagez et travaillez librement partout…

Tom : On a par exemple rencontré des musiciens géniaux au Sénégal, avec qui on aurait bien fait un truc, mais impossible de leur dire : venez jouer avec nous ! Un autre super mec, rencontré au Cap Vert cet hiver, six mois d’attente, tu bookes les concerts, et après, tu dois tout annuler, matériellement, c’est impossible de gérer une tournée comme ça. C’est l’enfer.

Aurélie : On avait un autre projet avec un musicien Malien, mais qui n’a pu se faire. Il n’a jamais reçu son visa, et je devais justifier 1500 euros nets par mois pour pouvoir “l’accueillir”.

Tom (qui se penche sur mon Iphone) : Tu es sûr que cela enregistre ?

Ce n’est pas l’Aurélia Féria, mais sa petite soeur

Claude : Een keer, maar niet twee ! Parce que, s’il faut recommencer une troisième fois… Quelque chose à ajouter, entre ce que vous avez déjà dit deux fois, et ce que vous n’avez pas encore dit ? (rires)

Aurélie : Déjà, définir ce qu’on fait et ce qu’on veut faire, musicalement, c’est assez compliqué…

Claude : Rien que votre rencontre et votre collaboration entre un Flamand et une Wallonne, c’est une chose banale qui est arrivée à des dizaines de milliers de Belges, mais là, cela devient presque un acte héroïque de résistance… En Flandre, je crois que vous venez même de gagner un prix prestigieux ?

Aurélie : Oui, le “Folk Award Flanders”, et comme Tom est maintenant domicilié ici, ce sont deux wallons qui ont reçu des mains de Jan Jambon le Prix du Meilleur Groupe de Folk “live” en Flandres ! Extraordinaire, non ? (rires).

Claude : C’est normal, tu aimes tellement la Flandres que tantôt, tu n’arrivais même plus à parler en Français…

Aurélie : Je suis vraiment tombée amoureuse de la Flandre…

Claude (regardant Tom) : … à condition qu’elle fasse plus d’un mètre quatre-vingt-cinq (rires).

Aurélie : Ces histoires de communautarisme, je trouve ça tellement con. On a tellement à s’apporter ! Mettons le focus sur nos qualités plutôt que sur nos supposés défauts. On peut faire cohabiter des choses très régionales, et arriver pourtant à un langage universel. Et dans ce mélange, dans ce “melting pot”, on trouve souvent quelque chose de super et d’irremplaçable.
On aime les rencontres. Nous avons enregistré cinq albums en collaboration avec différents musiciens : Stephan Pougin sur trois albums, Serigne CM Gueye, Michel Massot, Sara Salverius… On a collaboré sur scène avec Bernard Massuir, Areski, Laure Delcampe, Gabriel Yacoub, et bien d’autres, mais la collaboration la plus dingue a quand même duré douze ans, avec “Aurélia Feria”. Une péniche de 40 m de long transformée en salle de spectacle, à bord de laquelle nous avons navigué partout en Flandre, et jusqu’à Paris, pour donner des concerts. Ces années étaient d’un romantisme absolu ! Un rêve, cette aventure sur l’eau : accueillir du public chez nous, et voyager de pontons en ports, avec cet énorme bateau…

Propos recueillis par Claude Semal le 4 juin 2023.

(1) Après deux années passées à composer, composter, répéter, repiquer, enregistrer, nous récoltons enfin le fruit de notre travail : « The Seven Gardens ». Cet opus particulier, nous l’avons réalisé dans une forme seventies: celle d’un double album concept comprenant 21 titres répartis dans 7 jardins musicaux. Chaque jardin possède sa propre atmosphère : folk, baroque, cabaret, humour, oriental, érotique & tropical. Emportés par la fièvre du chiffre 7, nous chantons en 7 langues (français, anversois, wallon, italien, allemand, latin et anglais), nos propres textes, mais aussi 7 poètes (Prévert, Rilke, Claus, Van Ostaijen, Aragon, Ovidius et … nous) sur 7 instruments (viola d’amore, violon, mandoline, violon trompette, mandoloncelle & guitare). Pour la pochette, nous avons utilisé les superbes peintures de l’artiste français Clotaire Lehoux.

(2) “Ambroisie”, la boisson mythologique des Dieux, qui leur procure l’immortalité.

(3) Sur l’histoire du mouvement Folk à Bruxelles et en Wallonie, j’ai trouvé cette excellente compilation : http://www.canardfolk.be/Historique/MenuHistorique.htm

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